La dyslexie concerne-t-elle toutes les langues ?

Des études ont montré que le nombre de personnes dyslexiques et le type de dyslexie seraient différents d’une langue à l’autre. Ainsi, il y aurait moins de personnes souffrant de troubles d’apprentissage chez les locuteurs du chinois, car les caractères chinois sont des idéogrammes, « un dessin qui représente une idée ».

La lecture du chinois, ne nécessitant pas d’établir une correspondance fortuite entre des sons et des lettres, ne poserait pas autant de difficultés que la lecture des langues alphabétiques. Le principal problème rencontré par les jeunes Chinois serait davantage un défaut de mémorisation qu’un handicap orthophonique. Ainsi, un dyslexique francophone pourrait ne pas avoir de difficulté à apprendre le chinois s’il a une bonne capacité d’attention et de mémorisation.

Aussi, plusieurs études mettent en évidence des diagnostics de dyslexie moins fréquents dans les langues alphabétiques dites transparentes, où toutes les lettres sont prononcées (comme l’espagnol).