Quels sont les synonymes d’allusion ?
Parmi les synonymes du mot allusion, on peut citer :
- sous-entendu ;
- insinuation ;
- évocation ;
- arrière-pensée…
Parmi les synonymes du mot allusion, on peut citer :
Le mot cliché possède de nombreux synonymes, dont :
Le nom cliché peut aussi être employé au sens d’image, de cliché photo.
Le cliché n’est pas forcément qu’une formule ou une expression, cela peut aussi être une idée. Ainsi, on peut avoir des clichés en tête sur ce qu’on ne connaît pas ou mal, y compris sur les pays étrangers et leurs habitants.
En matière de fausses idées et de généralités, peu de nationalités étrangères y échappent : clichés sur les Anglais, clichés sur les Espagnols, clichés sur les Portugais, clichés sur les Chinois… et bien sûr, clichés sur les Français.
En effet, les stéréotypes sur les Français sont nombreux :
Une hyperbole est une figure de style qui consiste à exagérer une réalité pour renforcer ses propos. Un sac de courses qui pèse trois tonnes ou une file d’attente de cinq kilomètres sont des images qui intensifient, de façon humoristique, le sens du message.
La litote est l’opposé de l’hyperbole. La litote est une figure de style qui atténue des propos en niant le contraire de l’idée énoncée. À l’inverse, l’hyperbole intensifie les propos en exagérant la réalité jusqu’à l’absurde ou l’invraisemblable.
Les onomatopées sont fréquemment utilisées dans la littérature, et plus précisément dans les BD, pour créer une expérience de lecture immersive et saisissante.
Par exemple, dans un extrait de Tintin, lors d’une bagarre entre Tintin et ses adversaires, on peut lire : « Pow ! Tintin asséna un coup de poing puissant, envoyant son adversaire voler à travers la pièce. Crash ! Les étagères se renversèrent bruyamment, projetant des objets dans tous les sens. Bam ! Un autre coup retentissant résonna, faisant trembler le sol sous leurs pieds. Splash ! Un seau d’eau renversé ajouta à la confusion générale. »
Un exemple d’onomatopée dans la publicité française est le slogan de la marque de bonbons Haribo : « Tagada tsoin tsoin ! ».
Ce slogan emblématique met en avant le croustillant des bonbons et crée une association sonore amusante et mémorable. Les onomatopées sont utilisées de manière ludique dans cette publicité pour attirer l’attention et renforcer l’attrait des bonbons Haribo.
Le terme onomatopée se traduit en anglais par « onomatopoeia ».
Les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain est un exemple de satire.
Tout au long de l’histoire, le personnage principal, Huck, est en décalage complet avec les lois et les opinions en vigueur à son époque concernant l’esclavage et le racisme. Par conséquent, sous la pression sociale, il se sent coupable d’avoir tenté d’aider un esclave en fuite.
Ce roman picaresque est une satire sociale qui dénonce l’hypocrisie de la société sudiste étatsunienne et montre comment le Bien pouvait être perçu comme le Mal, et vice-versa.
La parodie et la satire sont deux techniques littéraires utilisées pour critiquer divers sujets, mais elles présentent toutefois quelques différences :
En bref, la parodie est une forme de satire qui imite une œuvre spécifique, tandis que la satire est une technique littéraire plus large qui utilise l’humour et l’ironie pour critiquer la société, ses institutions et ses défauts.
Une litote est une figure de style qui consiste à nier le contraire de ce que l’on souhaite affirmer, notamment à l’aide d’une double négation. Il n’est pas moche, grâce à l’adverbe de négation et à la connotation négative du mot moche, signifie, en réalité, qu’il est beau.
La litote et l’euphémisme sont deux figures de style qui consistent à atténuer des propos.
Toutefois, l’euphémisme minimise une information désagréable qui pourrait choquer son destinataire. Ce caractère essentiellement négatif est absent de la litote. Au contraire, cette figure de style tend à renforcer le propos, qu’il soit favorable ou défavorable, par effet de contraste entre les paroles prononcées et le sens exprimé.
Traditionnellement, le terme figure de style est réservé à l’écrit, tandis que la figure de rhétorique relève du discours, et donc de l’oral. La litote s’inscrit dans les deux domaines : on la retrouve autant, sinon plus, dans nos conversations de tous les jours que dans la littérature classique.
L’expression « Un bon Samaritain » est un exemple d’allusion très présente dans le langage courant.
Il s’agit d’une allusion au bon Samaritain de la Bible, dans laquelle un Samaritain vient en aide à un voyageur molesté et dépouillé.
On l’emploie pour désigner une personne altruiste.
L’allusion et la référence sont deux figures de style qui permettent aux auteurs de connecter des éléments externes à leurs écrits.
Néanmoins, elles diffèrent quant à leur nature et leur vocation :
Son but principal est d’ajouter de la profondeur à un texte.
Son but principal est d’appuyer, de justifier ou de développer une information.
En bref, une allusion est une référence indirecte à quelque chose, généralement écrite ou citée à des fins littéraires ou rhétoriques, tandis qu’une référence est une mention explicite d’une source donnée à des fins informatives.
En anglais, on écrit le mot cliché exactement comme un cliché en français, avec un accent aigu sur le « e » final.
Toutefois, il est possible de rencontrer la graphie non accentuée dans certains dictionnaires sans que cela soit considéré comme fautif.
Le mot cliché est généralement utilisé comme un nom.
Cependant, certains dictionnaires l’admettent également sous la forme d’un adjectif.
Voici un exemple amélioré de personnification : « La charnière rouillée gémissait à chaque ouverture de la porte. » Dans cette phrase, la charnière est décrite comme « gémissant », une action humaine associée à l’expression de la douleur ou du mécontentement. Cette personnification crée une image vivante et mémorable, mettant en évidence l’état de détresse de la charnière.
Nous utilisons la personnification pour plusieurs raisons. En attribuant des caractéristiques humaines à des entités non humaines, les auteurs peuvent accomplir ce qui suit :
Une personnification courante pour la mort est de la décrire comme une faucheuse ou une moissonneuse. Cela évoque l’image d’une entité qui récolte les vies comme on récolte les plantes, symbolisant le pouvoir et l’inéluctabilité de la mort.
L’inverse de la personnification est la dépersonnification. La dépersonnification consiste à attribuer des caractéristiques ou des traits non humains à des êtres ou des objets humains. Cela implique de retirer les qualités ou les attributs propres à l’humanité et de les remplacer par des éléments inanimés ou abstraits.
Par exemple, décrire un être humain grâce à des termes tels que robot ou machine serait un exemple de dépersonnification.
L’orthographe correcte est onomatopée, et non onomonopie.
L’onomatopée renvoie à la création de mots qui imitent les sons auxquels ils se réfèrent, ainsi qu’aux mots formés par ce processus. Parmi les exemples d’onomatopées, on retrouve le Bzzzz d’une abeille, le vrouuum d’une voiture ou encore le bip d’une machine.
Un oxymore allie deux mots diamétralement opposés dans un même groupe de mots ou syntagme.
Oxymore figure de style :
(Pierre Desproges, « Des femmes qui tombent »)
Une antithèse oppose deux idées ou deux mots dans une même phrase. Ces termes sont distincts et ne se trouvent pas au sein du même groupe de mots ou syntagme.
Antithèse exemple :
(Pierre Corneille, « Le Cid »)
L’assonance et la rime sont deux techniques littéraires qui impliquent la répétition de sons semblables. Il existe cependant quelques différences entre eux.
Dans une assonance, seuls les sons vocaliques, c’est-à-dire « les sons impliquant des voyelles », se répètent, alors que la rime implique autant la répétition de sons consonantiques que de sons vocaliques.
De plus, l’assonance se produit généralement au milieu des mots, tandis que la rime apparaît à la fin.
L’allitération et l’assonance sont deux techniques littéraires qui impliquent la répétition de sons semblables. Cependant, elles se distinguent l’une et l’autre par le type de sons qu’elles reproduisent.
L’oxymore se reconnaît dans un texte grâce à la juxtaposition de mots ou d’un groupe de mots de sens contraire.
Le pléonasme est l’inverse de l’oxymore : il peut être utilisé à des fins stylistiques (auquel cas, il devient une figure de style) ou être employé par maladresse, constituant une faute dans les écrits.
Pléonasme exemple :
Un mauvais cauchemar
On ne peut pas dégager de « délai type » qui viendrait indiquer combien de temps met précisément un euphémisme avant de rentrer dans les mœurs. Comme beaucoup d’autres évolutions linguistiques, cela peut prendre des décennies.
Parmi les nombreux synonymes du mot euphémisme, on peut citer :
La périphrase substitue un mot ou une phrase par une autre expression. Ainsi, lorsqu’on parle d’amour, on peut évoquer une passion brûlante, un coup de foudre ou encore un délicieux sentiment faisant perdre la raison lorsque l’on pense à une personne.
L’expression le neuvième art est une périphrase pour désigner « la bande dessinée » au même titre que le dessin ou le cinéma, par exemple.
La langue de Shakespeare est une périphrase pour désigner « la langue anglaise ». On utilise des formulations similaires pour d’autres langues : la langue de Molière (pour « le français ») ou encore la langue de Goethe (pour « l’allemand »).
Les néologismes et l’argot se distinguent par leur origine, leur objectif et leur acceptation.
En résumé, les néologismes sont une réponse aux changements sociétaux et culturels plus vastes, tandis que l’argot émerge de l’usage informel de la langue au sein de groupes sociaux ou de communautés spécifiques. Les néologismes ont tendance à être plus largement acceptés au fil du temps, tandis que l’argot conserve généralement ses associations informelles et sous-culturelles.
Un exemple de néologisme est le mot selfie. Le terme selfie a été créé pour désigner une photographie prise par soi-même grâce à un appareil photo ou un téléphone portable, majoritairement pour capturer son propre visage ou sa propre image. Ce mot est devenu très populaire avec l’avènement des réseaux sociaux et des smartphones, et il a été largement adopté dans le langage courant.
Les dates constituées de mêmes chiffres pouvant être lus de gauche à droite ou inversement sont des années palindromes.
Le terme palindrome est issu du grec. Il est composé des mots palin (« ce qui va en arrière ») et dromos (« la course »). Littéralement, il signifie donc « ce qui court en arrière », et donc ce qui peut être « interprété en sens inverse ».
L’allitération en « b » évoque généralement un son doux et harmonieux, presque onirique.
Dans l’exemple suivant, la répétition de la consonne « b » a une visée stratégique et permet la mémorisation du slogan par le consommateur.
C’est bien, c’est beau, c’est Bosch.
(Publicité pour la marque Bosch)
L’allitération en « k », ou « q », est généralement utilisée pour retranscrire un son dur et violent. Elle peut traduire un mécontentement, une colère.
Dans cet exemple, le son « k » est plutôt associé au cisaillement sec lors de la coupe des fleurs à la cueillette.
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères.
(Guillaume Apollinaire, Les Colchiques)
La consonne fricative « z » évoque un frottement, un glissement feutré à la prononciation de l’allitération.
Zazie à sa visite au zoo
Zazie suçant son zan
S’amusait d’un vers luisant d’Isidore Isou
Quand Zut ! Un vent blizzard
Fusant de son falzar
Voici zigzaguant dans les airs
Zazie et son blazer
(Serge Gainsbourg, Exercice en forme de Z)
L’allitération est un procédé stylistique utilisé dans de nombreuses langues, notamment en anglais.
And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain
(Edgar Allan Poe, « The Raven »)
Une allitération fricative consiste à répéter une même consonne dont le son évoque un frottement, un sifflement ou un chuintement.
On utilise principalement les lettres « s » et « z » pour reproduire cet effet.
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
(Racine, Andromaque)
Une litote est une figure de style de l’atténuation où l’on dit moins que ce que l’on pense. Elle fonctionne sur le principe de la suggestion et se construit sur une négation.
Ici, l’expression ne pas avoir tort prend la forme d’une tournure négative pour dire en réalité que la personne « a raison ».
Parfois, la litote peut aussi prendre la forme d’une antiphrase comme dans l’exemple suivant.
Vous êtes le phœnix des hôtes de ces bois.
(Jean de La Fontaine, Fables)
L’oxymore est une figure d’opposition associant ensemble deux éléments contradictoires, créant un effet de surprise à la lecture.
(Jean de La Fontaine, Le Lièvre et la Tortue)
L’antiphrase, quant à elle, consiste à employer des mots de sens contraire et à exprimer l’inverse de ce que l’on pense. Elle est utilisée pour susciter l’ironie.
(= pour désigner une personne « lâche »)
L’une des anacoluthes les plus célèbres de la littérature française a été écrite par Charles Baudelaire dans le poème L’Albatros.
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
(Charles Baudelaire, L’Albatros)
La figure de style est associée à une synecdoque, les ailes de géant étant utilisé pour désigner le goéland lui-même.
Les synonymes de connotation incluent implication, insinuation, et suggestion. Chacun de ces termes fait référence à une idée ou à une qualité suggérée par un mot ou un objet.
La connotation et la dénotation sont deux concepts liés au sens des mots, mais il est important de ne pas les confondre
En résumé, tandis que la connotation se réfère au sens secondaire ou implicite d’un mot, la dénotation se réfère au sens premier ou explicite d’un mot.
Les connotations jouent un rôle crucial dans une communication efficace, car elles ajoutent des couches de sens au-delà des définitions littérales des mots.
La connotation se réfère aux associations émotionnelles, personnelles ou culturelles que les mots véhiculent, et qui influencent la manière dont ils sont interprétés. En étant conscients de ces nuances subtiles de sens, nous pouvons choisir des mots qui évoquent des émotions spécifiques ou qui résonnent avec notre public, ce qui rend notre texte ou nos présentations plus attrayants et percutants.
Comprendre les connotations d’un mot dans différents contextes culturels est essentiel pour une communication interculturelle efficace et pour éviter les malentendus ou les offenses involontaires.
L’ironie consiste à affirmer une information dont la pertinence ou la véracité est douteuse afin d’en établir toute l’absurdité.
L’ironie du sort est déterminée par la situation, le contexte dans lequel arrive un événement tragique ou cruel.
Cet événement est perçu comme une fatalité, un coup du sort puisque rien ne peut en changer le cours. On parle également d’ironie de la situation, d’ironie du destin, d’ironie de la chose ou d’ironie de l’histoire.
Toute la différence entre sarcasme et ironie réside dans le fait que le sarcasme est une figure de rhétorique, mais pas une figure de style. Le sarcasme est l’objet du discours et non un artifice de l’écriture.
La juxtaposition et le contraste sont deux techniques littéraires qui impliquent la présentation de différences, mais ils ne peuvent pas être utilisés de manière interchangeable.
En résumé, la juxtaposition est une technique spécifique de mise en relation d’éléments pour mettre en évidence leur relation ou leur différence. Le contraste quant à lui, est un terme plus large qui englobe toutes les différences perceptibles entre deux choses, que ce soit par le biais de la juxtaposition ou d’autres moyens.
Les mots suivants sont des quasi-synonymes de juxtaposition dans le sens de « placer deux choses l’une près de l’autre à des fins de comparaison, de contraste ou d’autres effets littéraires » :
La juxtaposition et l’oxymore sont deux procédés littéraires impliquant des éléments contrastés, mais ils diffèrent en termes de portée et de fonction.
En d’autres termes, la juxtaposition met en relation des éléments pour les comparer ou les contraster, tandis que l’oxymore crée une tension en combinant délibérément des termes contradictoires.
Parmi les chiasmes les plus connus de la littérature française, on peut citer les deux suivants :
L’enjambement a une place capitale en poésie, car il permet d’apporter de la fluidité et de la continuité entre les vers.
De la même manière, l’enjambement aide les poètes à contrôler le rythme et la cadence de leurs poèmes, jouant sur différents vecteurs d’implication tels que l’urgence ou la tension.
De plus, en permettant aux pensées et aux phrases de s’étaler sur plusieurs lignes sans pause ni ponctuation, l’enjambement peut jouer avec les attentes du lecteur et inviter à de multiples interprétations qu’il peut ensuite, ou non, valider.
En résumé, l’enjambement permet aux poètes d’ajouter de la profondeur, du rythme et de la complexité à la lecture d’un poème.
Le mot enjambement désigne avant tout une figure de style employée dans des écrits poétiques ou dramaturgiques, mais il cache aussi d’autres sens…
En dehors de la littérature, on l’utilise dans la sphère du cyclisme pour désigner une forme de cadre bien spécifique.
Un vélo à enjambement bas est un vélo qui possède une forme de cadre particulièrement adaptée aux personnes de petite taille et à mobilité réduite.
Le tube inférieur du cadre du vélo est en effet incurvé de telle sorte qu’il est facile d’en descendre ou d’en monter, même avec une longueur de jambes plus courte ou une mobilité plus difficile que la moyenne.
Aussi, dans un tout autre domaine, on parle parfois d’enjambement des chromosomes en biologie pour désigner des échanges de segments d’ADN.
Une lapalissade ne doit pas être confondue avec un pléonasme, car les deux figures de style sont assez différentes.
Le pléonasme consiste à répéter des mots de même sens.
Il est majoritairement employé de manière involontaire, par maladresse, et constitue un emploi fautif.
Cependant, certaines formulations sont aujourd’hui admises et entrées dans le langage courant, par exemple :
La lapalissade consiste à formuler deux fois un même fait évident, créant un effet comique lors de son énonciation. Comme le pléonasme, elle peut être involontaire et maladroite ; cependant, elle est parfois employée de manière consciente pour susciter l’ironie.
Le mot lapalissade peut être associé aux synonymes suivants :
Les jeux de mots, aussi appelés paranomase, ont plusieurs objectifs, selon le contexte :
« Il avait une mémoire photographique, mais elle n’a jamais été développée ».
Cet exemple de paronomase joue sur le double sens du mot « développé » qui peut à la fois signifier « apprendre de nouvelles choses » mais également faire référence au processus de développement d’une photographie.
Le mot syllogisme se prononce « si-lo-jism ».
En alphabet phonétique international, cela donne : \si(l).lɔ.ʒism\.
Parmi les synonymes possibles de syllogisme, on peut citer :
En littérature, un syllogisme reflète une logique formelle en présentant deux prémisses, souvent implicites, suivies d’une conclusion, renforçant ainsi la profondeur et la complexité d’un récit.
Par exemple, dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee, l’argument d’Atticus Finch selon lequel tous les humains naissent égaux, associé aux preuves de l’innocence de Tom Robinson, conduit à la conclusion que Tom devrait être acquitté.
Selon la logique classique, il y a trois grandes sortes de syllogismes :
La différence entre ces trois types de syllogismes tient à la relation qu’entretiennent ses prémisses entre elles.
La polysyndète est l’opposé de l’asyndète. Elle consiste à utiliser de manière répétée des conjonctions telles que et, ou, mais, etc., de façon successive, même lorsque leur présence n’est pas nécessaire.
Contrairement à l’asyndète, qui omet les conjonctions, la polysyndète les ajoute intentionnellement pour obtenir un effet particulier, par exemple : Nous avons pris des sandwiches, et des chips, et des fruits, et des biscuits, et du soda pour notre pique-nique.
On retrouve un exemple d’asyndète dans le discours de Charles de Gaulle à Bayeux en 1946 :
« La France est seule, elle n’a pas d’allié, elle n’a pas de secours, elle est seule, mais elle a une telle foi dans sa destinée, une telle confiance dans sa force, qu’elle peut se relever, qu’elle peut encore vaincre ».
Dans cet extrait, l’asyndète est utilisée pour souligner la situation difficile de la France et renforcer la détermination du peuple français à se relever et à triompher malgré l’absence d’alliés.
La principale différence entre ces deux figures de style concerne la présence ou non d’éléments de comparaison. La structure de la métaphore, « X est Y », n’utilise pas ces éléments, alors qu’ils sont essentiels à la construction de la comparaison : « X est comme Y », « X est plus … que Y », etc.
Pathos, ethos, logos sont des procédés rhétoriques qui, selon Aristote, lorsque savamment dosés et employés, sont les bases nécessaires à tout bon argumentaire.
Le pathos est une arme de persuasion pour toute production discursive, car elle permet :
Voici quelques indices permettant de repérer le procédé rhétorique du logos :
L’usage du mot parallélisme ne se limite pas à la stylistique et à la littérature.
En effet, il s’agit aussi d’une notion de mécanique automobile, puisque le parallélisme sur une voiture désigne la géométrie qui permet de régler l’alignement des roues afin de garantir la stabilité du véhicule à la conduite.
Le parallélisme est également une notion de géométrie mathématique qui fait référence au placement de deux droites sur un plan.
Toutefois, il ne faut pas confondre le parallélisme et le parallélépipède, qui est une figure géométrique à six faces.
Le parallélisme et la répétition sont toutes deux des figures de style appartenant au groupe des figures d’insistance. Toutefois, elles ont des natures et des usages différents :
L’opposé du pléonasme est l’oxymore.
Un oxymore est une figure de style qui consiste à combiner deux termes contradictoires ou opposés dans une même expression ou phrase. Il s’agit d’une forme de paradoxe où des mots aux significations opposées sont utilisés ensemble pour créer un effet stylistique ou une tension sémantique.
L’oxymore vise à susciter l’attention du lecteur ou de l’auditeur en soulignant une contradiction apparente et en créant une impression vive ou frappante.
Par exemple, des expressions telles que « Une douce amertume » : les mots « douce » et « amertume » sont opposés en termes de sens littéral. « Douce » évoque quelque chose de plaisant, agréable, tandis que « amertume » évoque une sensation désagréable, acide ou désappointante.
La combinaison de ces termes crée une tension sémantique, évoquant une expérience complexe où des émotions contradictoires se mêlent.
Les exemples de pléonasmes les plus courants incluent :
La synecdoque et la métaphore sont deux figures de style distinctes.
La différence entre la synecdoque et la métonymie réside dans la nature de la relation établie entre les termes.
La synecdoque est une figure de style où une partie est utilisée pour représenter le tout, ou inversement. Par exemple, dire « toutes les mains à bord » pour signifier que toutes les personnes présentes doivent participer implique l’utilisation de la partie (les mains) pour représenter le tout (les personnes). La synecdoque repose sur une relation directe et étroite entre la partie et le tout.
En revanche, la métonymie est une figure de style où un terme est remplacé par un autre terme étroitement lié, mais distinct, sur la base d’une relation d’association ou de contiguïté. Par exemple, utiliser le mot « couronne » pour se référer au pouvoir royal est un exemple de métonymie, car la couronne est associée au pouvoir et à l’autorité. La métonymie repose sur une relation d’association ou de proximité entre les termes.
Ainsi, la différence clé réside dans la nature de la relation établie. La synecdoque repose sur un lien direct entre la partie et le tout, tandis que la métonymie se fonde sur une relation associée ou contiguë entre les termes.
L’aporie a pour synonymes :
L’aporie selon Socrate (ou l’aporie selon Platon, qui fut son disciple) vise à considérer les énoncés contradictoires et les problèmes insolubles comme des moteurs de la pensée critique, car ils permettent de remettre en question nos préjugés et notre vision du monde en les envisageant sous un tout autre prisme.
Il s’agit d’un élément clé de la méthode dialectique selon laquelle la découverte de la vérité dépend de la confrontation et de la résolution de contradictions apparentes.
Il existe de nombreux types de jeux de mots. Parmi les plus connus, nous pouvons trouver :
L’humour est une chose très subjective, ce qui signifie que chaque personne possède ses jeux de mots favoris, généralement associés à son type d’humour préféré. Néanmoins, certains jeux de mots sont si connus et populaires qu’ils sont scandés à tout âge et dans tous les milieux.
Ainsi, parmi les meilleurs jeux de mots en français, en tout cas les plus connus, on trouve :
Les jeux de mots, s’ils sont le plus souvent des calembours innocents, peuvent parfois être plus mordants… voire vraiment cinglants. On bascule dans ce cas dans le registre de l’humour noir. Âmes sensibles, s’abstenir !
Les animaux, qu’ils soient de compagnie ou sauvages, n’échappent pas aux jeux de mots et à la créativité littéraire. Voici un exemple avec le léopard :
Le terme jeu de mots a pour synonymes :
Il existe plusieurs jeux de mots autour de la voiture, notamment des calembours autour des marques les plus connues :
Il existe plusieurs jeux de mots autour de Noël :
Il existe, en français, une vingtaine de figures de style qui utilisent les procédés stylistiques d’atténuation, d’amplification, d’omission, d’insistance, d’opposition ou de substitution pour enrichir l’expression d’un texte écrit.
Les 10 principales figures de style en français sont :
En cas de doute, n’hésitez pas à utiliser notre correcteur d’orthographe et de grammaire Quillbot !
Le mot aposiopèse définit un procédé rhétorique qui devient figure de style au sein des dialogues écrits. Ainsi, on peut dire que le théâtre de Racine a recours à de nombreuses aposiopèses.
La réticence, tout comme l’aposiopèse, est une figure de style d’omission.
Les paroles sont intentionnellement suspendues et remplacées par un silence riche de sens. Certains auteurs considèrent l’aposiopèse et la réticence comme synonymes. D’autres mentionnent la présence obligatoire d’une digression après l’aposiopèse, tandis que la réticence permettrait au locuteur de poursuivre le fil de sa pensée malgré l’information manquante.
Une figure d’opposition est une « figure de style qui regroupe deux éléments opposés au sein de la même phrase ou du même énoncé ».
Parmi les figures de style en français, on dénombre quatre figures d’opposition :
Oui, la figure de style de l’antonomase peut être utilisée dans un contexte formel ou professionnel, à condition qu’elle soit bien maîtrisée et utilisée de façon appropriée.
Dans un cadre professionnel, l’antonomase peut permettre de faire référence de manière concise et évocatrice à des concepts, des produits ou des personnes connus, sans avoir à les décrire longuement.
Cependant, il faut veiller à ce que l’utilisation de l’antonomase reste sobre et qu’elle ne nuise pas à la clarté du propos. Une utilisation trop fréquente ou trop audacieuse pourrait être perçue comme peu adaptée dans certains contextes formels.
Non, la figure de style de l’antonomase n’est pas uniquement utilisée dans un but poétique et expressif.
Bien qu’elle puisse créer des formulations imagées et participer à l’enrichissement du langage, l’antonomase peut aussi avoir d’autres fonctions.
Par exemple, elle peut permettre de désigner de manière concise et parlante une personne ou un objet connu, sans avoir à utiliser une description plus longue. L’antonomase peut donc également être utilisée dans un but pratique de communication et de clarté.
La principale différence entre l’antonomase et la métaphore est que l’antonomase repose sur une substitution directe d’un terme par un autre, tandis que la figure de style de la métaphore établit un rapprochement implicite entre deux éléments par analogie.
Dans l’antonomase, le lien entre les deux termes est plus explicite et direct. De plus, l’antonomase met souvent l’accent sur une caractéristique essentielle de la personne ou de l’objet, contrairement à la métaphore qui peut faire appel à des analogies plus larges.
Parmi les anagrammes valides composés de 7 lettres, nous pouvons citer toilons, qui est l’anagramme de lotions.
Les éléments symboliques dans une parabole se reconnaissent généralement par leur dimension abstraite ou métaphorique qui dépasse le simple sens littéral de l’histoire racontée.
Ainsi, les personnages, les lieux, les objets ou les événements de la parabole peuvent renvoyer à des concepts, des idées ou des vérités d’ordre moral, spirituel ou philosophique.
L’identification de ces symboles nécessite une lecture attentive et réflexive pour dégager le sens caché derrière les éléments concrets de la narration.
La principale différence entre la parabole et la fable réside dans leurs personnages. Tandis que la fable met généralement en scène des animaux, la parabole met en scène des personnages humains dans des situations de la vie quotidienne.
De plus, la fable a souvent pour but premier d’amuser ou de critiquer les travers de la nature humaine, alors que la parabole vise à transmettre un enseignement moral, spirituel ou philosophique à portée universelle.
Ainsi, la fable a une visée plus satirique là où la parabole à une dimension plus édifiante.
Oui, bien que les paraboles soient particulièrement présentes dans les textes religieux comme la Bible, on peut en retrouver des exemples dans la littérature contemporaine.
Certains auteurs contemporains, comme Jorge Luis Borges, Italo Calvino ou encore Gabriel García Márquez, ont notamment utilisé la forme de la parabole pour véhiculer des messages philosophiques ou moraux.
Par exemple, la nouvelle L’Aleph de Borges peut être interprétée comme une parabole sur la nature de la vérité et de la perception.
On peut reconnaître une hypotypose à plusieurs choses :
De prime abord, l’hypotypose et l’ekphrasis sont deux figures de style qui poursuivent le même but : produire une description vivante et détaillée d’une chose ou d’une scène.
Néanmoins, elles diffèrent l’une de l’autre en ce sens qu’elles ont des fonctions distinctes :
Elle peut décrire tout type de sujet.
Elle concerne uniquement les œuvres d’art visuelles, à l’instar des tableaux, des images filmées, des sculptures, des photographies, des dessins, des gravures, etc.
En résumé, l’hypotypose peut décrire tout type de sujet ou d’objet, tandis que l’ekphrasis se limite à dépeindre des œuvres d’art visuelles.
Les virelangues, avec leurs jeux de sons, de syllabes et de mots amusants, sont souvent perçus comme des exercices linguistiques amusants. Leur structure complexe et déconcertante, qui pousse à se tromper en les répétant, crée un effet comique et divertissant, surtout chez les enfants qui s’amusent à les prononcer.
Cette dimension ludique et humoristique fait partie intégrante de l’intérêt pédagogique des virelangues.
Exemple de virelangue rigolo :
Si six scies scient six cigares, six cent six scies scient six cent six cigares.
L’un des virelangues les plus connus et les plus difficiles à prononcer de la langue française est :
Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien. Un chasseur ne sachant pas chasser ne doit pas chasser avec son chien.
Ce virelangue présente plusieurs défis de prononciation :
C’est justement cette combinaison de sons, de structures et de rythme qui fait de ce virelangue un véritable défi linguistique, très difficile à réciter correctement, même pour les locuteurs les plus expérimentés. C’est un excellent exemple de la complexité et du caractère ludique que peuvent revêtir certains virelangues.
Les virelangues sont des exercices linguistiques amusants qui mettent à l’épreuve notre dextérité verbale.
Exemple de virelangue en « r » :
Trois petites truites non cuites, trois petites truites crues.
Ce virelangue joue de manière ludique sur la répétition du son « r », rendant sa prononciation rapide particulièrement difficile. C’est un excellent exemple de la complexité et du défi que peuvent représenter certains virelangues français.
L’épanorthose appartient avant tout au domaine de l’oral puisqu’il s’agit de reformuler des propos pour les nuancer.
Toutefois, lorsque les auteurs de romans ou de pièces de théâtre choisissent d’en ponctuer leurs dialogues ou monologues, l’épanorthose devient alors figure de style.
L’une des plus célèbres épanorthoses de la tragédie classique se trouve dans la tirade du nez (acte I, scène 4), de Cyrano de Bergerac. Sous la plume d’Edmond Rostand, Cyrano affirme à propos de son disgracieux appendice : « Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! »
Olympe de Gouges, pionnière française du féminisme, a effectivement rédigé en 1791 un pastiche de la DDHC intitulé Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, dans lequel elle réclame l’égalité hommes-femmes et demande que ces dernières se constituent en Assemblée nationale.
À sa publication en 1791, le texte ne rencontre que peu de succès. C’est seulement à partir du XXe siècle que le mouvement féministe réhabilitera la réécriture de la DDHC par Olympe de Gouges.
La parodie peut être employée comme un synonyme du terme pastiche si, et seulement si, ledit pastiche a un ton humoristique.
Le mot pastiche ne possède pas réellement d’antonyme.
Néanmoins, pour exprimer une idée contraire afin d’éviter une répétition, œuvre originale pourrait convenir.
Toutes deux figures d’amplification, la gradation et l’énumération sont pourtant très différentes.
Alors que l’énumération se contente de juxtaposer des éléments, la gradation évoque obligatoirement l’idée d’une progression en utilisant des mots liés par le sens.
En anglais, le mot truisme s’écrit truism.
Graphiquement très proches, ces deux mots ne sont pas tout à fait synonymes : la définition du mot anglais rassemble les dictons, les proverbes et les maximes, lesquels ne sont pas considérés comme des truismes en français.
Emprunté au grec ancien, le mot acrostiche se dit acróstico en espagnol.
L’acrostiche est un poème présentant une forme spécifique, tandis que l’acronyme est la version abrégée d’une suite de mots.
Cette citation nous vient de Victor Hugo. Elle met en lumière la nature aussi légère qu’essentielle du calembour dans le paysage littéraire. En comparant le calembour à « la fiente de l’esprit », Hugo souligne comment les jeux de mots, bien que parfois perçus comme superficiels ou amusants, reflètent une forme de créativité et d’ingéniosité linguistique.
L’image de l’esprit qui « vole » est particulièrement significative. Elle suggère que le calembour, tout en étant ancré dans le quotidien, a le potentiel de transcender la réalité. Les jeux de mots peuvent élargir notre compréhension du langage et provoquer des réflexions inattendues. Ils incitent à la créativité et à l’imagination, rappelant que le langage est vivant et en constante évolution.
Un ambigramme est un mot ou une phrase qui peut être lu de différentes orientations, souvent en étant retourné ou retourné à 180 degrés. Il joue sur la forme des lettres pour créer une lecture multiple et visuelle.
Un palindrome, en revanche, est un mot ou une phrase qui se lit de la même manière de gauche à droite et de droite à gauche, sans nécessiter de transformation visuelle. Par exemple, radar ou ressasser sont des palindromes.
Parmi les ambigrammes les plus célèbres, on peut citer :
Figure de style littéraire, la personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à des êtres animés ou inanimés, tels que les animaux ou les objets.
Il ne s’agit pas, à proprement parler, d’une comparaison, mais bien d’un procédé stylistique permettant de décrire une qualité humaine sous d’autres traits.
Bien employée, cette figure de style permet d’échapper à la censure et de donner un caractère universel à ces descriptions, qui vont bien au-delà de l’humain.
En poésie, Victor Hugo a, dans ses Fables, habilement personnifié ses contemporains pour dresser un portrait juste, sans concession, et résolument moderne de la société de son époque.