Un ou une horaire | Orthographe

En français, le nom commun horaire est masculin singulier.

Un horaire ou une horaire ?
  • Peux-tu préparer un horaire précis pour le jour de la conférence ?
  • Les trains ont souvent du retard sur l’horaire prévu.
  • Son horaire est relativement flexible.
  • une horaire

Pourtant, certains locuteurs attribuent, de façon erronée, le genre féminin au mot horaire. Au lieu de blâmer sévèrement cet usage, essayons plutôt d’en comprendre la source…

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Naître au passé simple : conjugaison

S’il existe un verbe peu utilisé au passé simple, c’est bien le verbe naître. Ce qui n’est pas, disons-le franchement, pour nous déplaire : sa terminaison régulière s’oppose à son radical, qui change, lui, radicalement.

Naître passé simple
  • Je naquis donc, petit homme chétif entouré de femmes fortes.
  • Cette maison est celle où tu naquis.
  • On naquit deux ans plus tard, comme deux cheveux sur la soupe.
  • Nous naquîmes dans une famille de gauche, sans aucune disposition génétique pour la droite et le patronat.
  • Vous naquîtes à l’été 45, deux mois après la libération de Paris.
  • Les enfants naquirent en même temps que nos disputes.

Verbe à la fois intransitif et transitif indirect, naître au passé simple possède un sens propre et un sens figuré qui ne posent généralement pas de problème à tous ceux qui ne sont pas nés de la dernière pluie.

Que les autres, ceux qui ne sont pas nés sous la même étoile, se rassurent : « aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », à condition, toutefois, de lire ce qui suit !

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Devenir au passé simple : conjugaison

Le verbe devenir possède, au passé simple de l’indicatif, une forme verbale irrégulière, qui s’éloigne de son infinitif.

Devenir passé simple
  • Je devins la première femme à atteindre ce sommet.
  • Tu devins un véritable zombie.
  • Elle devint très tôt une adulte responsable.
  • Peu à peu, nous devînmes amis.
  • Vous devîntes tout à coup plus taciturnes.
  • Les pulsations de son cœur devinrent régulières.

Verbe intransitif, devenir se conjugue, au passé simple, sur le même modèle que venir. Inutile donc de devenir chèvre ou de jouer au devin pour le conjuguer : la simple lecture de ce qui suit devrait satisfaire tous les linguistes en devenir !

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Apercevoir au passé simple : conjugaison

Le passé simple de l’indicatif exprime une brève action ayant eu lieu dans le passé. Le verbe apercevoir signifie lui-même le fait de « voir brièvement ».

Apercevoir passé simple
  • J’aperçus la sortie de secours.
  • Tu aperçus la crosse de son arme dans le pli de son blouson.
  • Elle aperçut son reflet dans une vitrine et pressa le pas.
  • Nous aperçûmes à la lunette un des naufragés.
  • Vous aperçûtes la première charge de cavalerie.
  • Ils aperçurent une foule de journalistes et bifurquèrent dès qu’ils le purent.

Association sémantique et temporelle idéale, le passé simple d’apercevoir présente une cédille sur la dernière consonne de son radical et un accent circonflexe sur la voyelle de deux de ses terminaisons.

Un petit rappel de la conjugaison du verbe apercevoir au passé simple devrait suffire à ne plus vous apercevoir trop tard de vos erreurs…

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Pouvoir au passé simple : conjugaison

Au passé simple de l’indicatif, le verbe pouvoir exprime une action courte et révolue.

Pouvoir passé simple
  • Je pus la trouver sans difficulté.
  • Tu pus reporter ton attention sur le tableau.
  • Elle put enfin dévorer de succulentes pâtisseries.
  • Nous pûmes nous repérer facilement une fois au sommet de la colline.
  • Vous fîtes ce que vous pûtes pour m’apprendre le piano.
  • Ils purent s’établir à proximité de la frontière.

Si le déclin du passé simple invisibilise certaines formes, force est de constater que le verbe pouvoir conjugué au passé simple est toujours fréquemment employé dans l’univers narratif.

Cette fréquence d’utilisation n’empêche pas quelques subtilités graphiques… et elles sont de taille ! Pour éviter tout impair linguistique, rien de tel qu’un petit rappel de la conjugaison du verbe pouvoir au passé simple.

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En train ou entrain | Orthographe

Le nom masculin entrain est souvent confondu avec la préposition en train de. Bien que de prononciation similaire, ces deux formes ne possèdent ni la même graphie ni le même sens.

Entrain ou en train
  • Entrain = nom commun masculin singulier, en un seul mot
    = enthousiasme
    • Cette jeune fille est pleine d’entrain ; elle motive ses camarades.
  • En train de : préposition et expansion du groupe verbal, en plusieurs mots
    = en ce moment même
    • Je suis en train de faire une tarte aux pommes pour le dessert.

Entrain et en train font partie des nombreux homophones de la langue française. Reconnaître leur fonction syntaxique est la seule façon de les utiliser adéquatement à l’écrit.

Puisqu’il est assez rare de confondre un nom et une préposition, vous êtes déjà en train de tout comprendre…

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Comme même ou quand même | Orthographe

À l’oral et à l’écrit, la locution adverbiale quand même tend à être remplacée par comme même en raison de leur ressemblance phonétique.

Toutefois, chacune de ces locutions possède un sens particulier et on ne peut pas les substituer l’une à l’autre.

Quand même ou comme même
  • Quand même permet d’énoncer un fait qui arrivera malgré tout
    • Il a neigé toute la nuit, mais il veut quand même tenter l’ascension.
  • Comme même permet de comparer avec insistance
    • Vois comme même les plus rusés de tes hommes ne peuvent flairer le danger.

Locution adverbiale, quand même possède une légère nuance sémantique entre ses différents usages.

Quant aux mots comme et même, ils ne sont associés qu’en de rares occasions.

Les ressemblances phonétiques peuvent induire en erreur, mais après les explications ci-dessous, il vous sera quand même impossible de faire la sourde oreille…

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Savoir au passé simple : conjugaison

Le verbe savoir au passé simple de l’indicatif permet d’exprimer une action brève qui se déroule entièrement dans le passé.

Savoir passé simple
Je sus

Tu sus

Il/elle/on sut

Nous sûmes

Vous sûtes

Ils/elles surent

Verbe au radical irrégulier, savoir au passé simple de l’indicatif est l’homophone de plusieurs autres formes, mais il s’en distingue le plus souvent par sa graphie.

Inutile de suer à grosses gouttes, vous allez tout savoir sous peu !

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Croire au passé simple : conjugaison

Conjugué au passé simple de l’indicatif, le verbe croire exprime une action courte et passée.

Croire passé simple
  • Je crus ses serments.
  • Tu crus en elle.
  • On crut à la paix.
  • Nous y crûmes.
  • Vous crûtes qu’il ne viendrait pas.
  • Elles crurent en leur chance.

La conjugaison de croire au passé simple de l’indicatif, ainsi que de sa forme pronominale se croire, ne pose pas de difficultés particulières, à une exception près… et vous risquez de ne pas en croire vos yeux !

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Clé ou clef | Orthographe

Comment appelle-t-on ce petit instrument métallique qui permet d’ouvrir une serrure : clef ou clé ?

Une clé ou clef : évolution graphique
  • Latin classique :
    • clavis : graphie courante jusqu’au milieu du XIe siècle (protofrançais).
  • Ancien français :
    • cles : forme réduite de clavis, en cours du XIe au XIIe siècle ;
    • clef : forme en cours à partir du milieu du XIIe siècle.
  • Moyen français :
    • clé : premières apparitions d’une forme plus fidèle à la prononciation au cours du XIVe siècle.
  • Français préclassique :
    • clef : graphie majoritairement répandue jusqu’au XVIIe siècle.
  • Français classique :
    • clef et clé : mise en concurrence des deux graphies pendant plus d’un siècle (XVIIIe).
  • Français moderne :
    • clé : graphie majoritaire depuis le XIXe siècle.

Si l’on rencontre encore la graphie clef chez certains locuteurs, la forme clé tend à s’imposer en français moderne.

La concurrence de ces deux graphies, aussi correctes l’une que l’autre, est le parfait exemple de l’évolution graphique du français et résume à merveille la réticence d’une partie de ses locuteurs à le moderniser…

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