Le subjonctif présent, ou présent du subjonctif, permet d’exprimer des faits ou des actions dont la réalisation est incertaine.
Tout degré d’incertitude requiert alors l’utilisation du mode subjonctif, qui traduit la subjectivité des propos énoncés.
Opposé à l’objectivité du présent de l’indicatif, le subjonctif présent le complète pourtant dans les propositions subordonnées introduites par des verbes de jugement ou d’opinion.
Le verbe lire au passé simple de l’indicatif permet d’exprimer une action brève qui commence et se termine dans le passé.
Verbe du troisième groupe, lire ne présente pas de difficulté particulière lorsqu’il est conjugué au passé simple. Toutefois, ses formes verbales ne doivent pas être confondues avec son participe passé.
Si vous hésitez encore entre lus, lut, lu et lues, il ne vous reste plus qu’à lire ce qui suit…
Le verbe vivre au passé simple de l’indicatif exprime une action dont le déroulement se situe intégralement dans le passé.
Verbe du troisième groupe, vivre possède une conjugaison régulière, identique à celle de survivre, mais qui s’éloigne de son infinitif.
Encore très employée malgré le déclin du passé simple, la troisième personne du pluriel laisse d’ailleurs flotter comme un tendre parfum de forêt magique et de personnages fantastiques qui vécurent heureux…
Le présent de l’indicatif permet d’énoncer un fait, généralement ancré dans le présent, de façon neutre et objective, sans condition ou hypothèse.
La valeur du présent de l’indicatif permet d’attribuer aux énoncés une vaste gamme d’aspects temporels, du présent historique à un futur quasi immédiat.
Temps simple de composition et d’utilisation, le présent de l’indicatif présente pourtant quelques formes dont la conjugaison est irrégulière. Petit rappel des terminaisons pas si simples d’un temps qui répond toujours présent…
De par, locution prépositionnelle, est aujourd’hui synonyme de grâce à, conformément à ou en fonction de.
« De part » ne peut s’employer que dans les locutions de part et d’autre et de part en part.
Toutefois, mise à l’index par l’Académie, la locution de par doit à son étymologie la confusion qui entoure son cas. Et si « de part » ne peut s’utiliser seul, de la part de change complètement la donne…
Formes très similaires, a sans accent et à avec accent ne se distinguent que par la présence ou l’absence d’un accent grave. Pourtant, leurs rôles syntaxique et sémantique n’ont rien de comparable.
Absent des locutions latines, cet accent grave n’a pas toujours eu l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui. Et ce petit trait incliné a encore bien du mal à s’imposer sur les majuscules…
Les mots voir et voire, s’ils se prononcent de la même façon, s’écrivent différemment. Une seule petite lettre les sépare, et pour cause : ces deux mots ne signifient pas du tout la même chose.
Voire avec un « e » n’est en aucun cas une des formes conjuguées du verbe voir. C’est une conjonction de coordination qui permet d’ajouter une information, renforçant ainsi ce qui vient d’être dit.
Et si voire n’a rien à voir avec voir, une petite explication s’impose tout de même pour les locutions voire même et voire plus… Pléonasmes ou redondances, à vous de voir !
En poésie, les rimes plates, ou suivies, sont une paire de sonorités identiques qui se suivent. Les paires se succèdent généralement au sein d’une même strophe de quatre vers selon le schéma AABB.
Format privilégié du théâtre classique, les rimes suivies ou plates font partie, avec les rimes embrassées et les rimes croisées, des principaux schémas de rimes de la versification française.
En poésie, la scansion est l’art ou plus simplement l’action de scander un vers.
Véritable traité de versification, la scansion du vers témoigne surtout de la présence de diérèse ou de synérèse dans sa structure.
Scansion en poésie : définition
La scansion, en poésie, consiste à scander un vers pour mettre en évidence sa métrique.
Autrefois, les trouvères et les troubadours pratiquaient la scansion des vers, car cet exercice oratoire leur permettait de se souvenir des nombreux vers de leur répertoire.
Analphabètes, mais bons musiciens, ces amuseurs publics, ne pouvant lire leur texte pour le mémoriser, prononçaient syllabiquement les mots pour les faire correspondre à la rythmique des vers.
Les rimes en fin de vers facilitaient également cette difficile tâche de mémorisation : métrique était alors synonyme de rythmique et de facilité d’apprentissage.
D’ailleurs, étymologiquement, le mot scansion vient du latin scansio, lui-même dérivé de scandere, qui signifiait « lever et baisser le pied ».
Les poèmes étaient véritablement scandés par les musiciens, qui battaient la mesure et la rythmique du vers, en tapant du pied.
La mesure est au rythme, ce que la métrique est au vers. Les sonorités, les rimes et autres césures ne sont que l’héritage, fondamentalement musical, de la poésie.