Quel est le plus beau sonnet en alexandrin sur l’amour ?
« Mon rêve familier », tiré du recueil Poèmes saturniens de Paul Verlaine, est l’un des plus beaux sonnets en alexandrins sur le thème de l’amour.
« Mon rêve familier », tiré du recueil Poèmes saturniens de Paul Verlaine, est l’un des plus beaux sonnets en alexandrins sur le thème de l’amour.
Parmi les mots rimant en « -isse » (ou « -ice »), citons :
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En anglais, le mot rime s’écrit rhyme et le « y » se prononce comme le « i » de I am.
Un hémistiche est le résultat de la division d’un vers en son milieu. Les deux hémistiches d’un vers sont composés de 5 ou de 6 syllabes.
Une césure, synonyme de coupure, correspond à une pause qui intervient à différents endroits du vers. La coupure à l’hémistiche du vers intervient obligatoirement au milieu du vers et le sépare en deux parties égales, appelées également hémistiches.
Art oratoire avant tout, la poésie française puise ses racines dans la musique, mais se réclame également de l’univers narratif pour transmettre oralement et depuis des siècles mythes, contes et légendes.
Les poèmes de langue française sur le thème de l’amour sont légion. Sollicitant un aspect éminemment perceptif, ils peuvent difficilement être classés ou même évalués sur des critères esthétiques.
Toutefois, « Nous dormirons ensemble », du recueil, Le Fou d’Elsa, de Louis Aragon, est une véritable déclaration d’amour, transcendée par la banalité du quotidien et la simplicité des sentiments exprimés.
La poésie lyrique se définit par des thèmes centraux, comme l’amour, la vie ou la mort, et une énonciation à la première personne. L’auteur fait part de sa passion, de ses sentiments, de ses émotions selon son point de vue, depuis sa propre intériorité.
Issu du latin, le mot quatrain s’écrit de la même façon en anglais qu’en français. Sa prononciation anglaise, bien que légèrement différente, reste très proche du mot français.
Parmi les mots rimant en « -ame », citons :
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Dans « La Cigale et la Fourmi », Jean de la Fontaine rassemble des rimes riches en -euse dans les mots prêteuse et emprunteuse et des rimes suffisantes en -ine dans les mots famine et voisine.
Des rimes embrassées sont une disposition spécifique des rimes au sein d’un poème.
Ce format est noté ABBA, car le premier vers de la strophe rime avec le dernier, encadrant ainsi les deux vers du milieu, dont les rimes sont différentes.
En anglais, les rimes embrassées sont appelées « enclosed rhyme » et correspondent au même format, soit ABBA.
Une rime féminine est un type de rime qui ne présente pas forcément un mot de genre féminin. Toutefois, ce mot se termine toujours par un « e » muet ou par certaines consonnes qui marquent le pluriel (« -s », « -x » ou « -ent »). Cette dernière syllabe, non prononcée, joue un rôle essentiel dans la métrique du vers, une structure spécifique qui influence la longueur du vers et le rythme du poème.
Une rime masculine est un type de rime qui ne présente pas forcément un mot de genre masculin. Toutefois, ce mot se termine toujours par une consonne ou une voyelle autre que le « e » muet.
La formule Passe un bon week-end est un souhait qui nécessite l’impératif. Les verbes du premier groupe, ceux dont l’infinitif se termine en « -er » (aimer, manger, etc.), ne prennent pas de « s » final à l’impératif.
Une strophe dite isométrique, ou régulière, est un groupe de vers qui présentent tous la même longueur.
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En poésie, la rime est dite pauvre lorsqu’un seul son est répété.
Exemple :
[…]
Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Et pourquoi pas !
Robert Desnos, « Une fourmi de dix-huit mètres »
Explication :
Les deux premiers vers de la strophe présentent la répétition d’une seule et même sonorité, le son « é », qui s’écrit « ais ».
En comparaison, les deux derniers vers offrent la répétition de deux sons : le son « p » et le son « a ». Cette rime est dite suffisante alors qu’une rime répétant trois sons ou plus est une rime riche.
En poésie, une rime orpheline est un son en finale de vers qui ne rime avec aucun autre vers.
Exemple :
Sous le pont Mirabeau coule la Seine (A)
Et nos amours (B)
Faut-il qu’il m’en souvienne (A)
La joie venait toujours après la peine (A)
[…]
Guillaume Appolinaire, « Le pont Mirabeau », Alcools
Explication :
Dans cette strophe, la rime B est une rime orpheline, car elle ne rime avec aucun autre vers. La rime A est une rime redoublée.
En poésie, une césure est une position dans le vers qui permet de le séparer en sous-vers.
Ces sous-vers, lorsqu’ils sont égaux, sont appelés des hémistiches. Ainsi, l’alexandrin, vers de 12 syllabes, présente une césure à l’hémistiche, soit après sa 6ᵉ syllabe, à la moitié du vers.
Traditionnellement, le décasyllabe, le vers de 10 syllabes, ne présente pas de césure à l’hémistiche. La césure apparait après la 4ᵉ syllabe du vers et le divise alors en deux sous-vers inégaux, respectivement de quatre et six syllabes.
Exemple :
La lune est rouge // au brumeux horizon ; (4//6)
Dans un brouillard // qui danse, la prairie (4//6)
S’endort fumeuse, // et la grenouille crie (4//6)
Par les joncs verts // où circule un frisson ; (4//6)
[…]
Paul Verlaine, « L’heure du berger », Poèmes saturniens
Explication :
Notée par deux barres obliques, la césure est une notion de métrique plutôt que de rythmique. La syntaxe, le sens ou la coupe du vers, basée elle sur les accents toniques, n’ont rien à voir dans la position de la césure, car ce ne sont pas des éléments de métrique.
Si la définition de la césure est aussi floue que changeante, c’est parce qu’elle a évolué en fonction du style des différentes époques :
Ignorées par la poésie classique qui méprisait les rimes féminines, ces types de césures ont pourtant fait le bonheur des trouvères, ainsi que des poètes lyriques, romantiques et symbolistes.
Les rimes suivies et les rimes plates sont deux termes désignant un seul schéma de rimes (AABB).
Le terme rimes plates est à privilégier, car des rimes qui se suivent ne sont pas forcément des rimes suivies (rimes redoublées).
Les rimes croisées et les rimes alternées sont des termes synonymes qui décrivent le même schéma de rimes (ABAB).
Malgré les obstacles techniques et linguistiques, le haïku japonais a bel et bien investi le champ littéraire francophone. En France, depuis les années 1910, de nombreux poètes se sont essayés à cet art poétique.
Paul Éluard, Guillaume Apollinaire ou encore Paul Claudel, mais également des auteurs anonymes, en ont repris les codes ou se sont, au contraire, affranchis de ses règles. Les thématiques abordées, reflets du monde occidental, s’émancipent de la contemplation mélancolique de la nature pour jeter une tout autre lumière sur des sujets obscurs.
L’anthologie, En pleine figure, de Dominique Chipot, rassemble plus d’une centaine de haïkus français rédigés dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Dans ces textes puissants, le désespoir des soldats remplace la rêverie mélancolique, et à la nature se soustrait l’apocalypse.
Chacun évoque un bruit d’enfer, une odeur de boue et un goût de sang. Si l’univers de la guerre rompt formellement avec l’élégance nippone, la forme originale du poème est, elle, respectée. À une époque où l’encre et le papier se font rares et la censure fait rage, la correspondance brève et métaphorique du haïku prend une nouvelle dimension.
Le haïku est un poème japonais dont la thématique est traditionnellement axée sur la nature et la temporalité des saisons. Généralement, un haïku doit contenir un kigo, un « mot de saison », qui fait explicitement ou implicitement référence à la saison décrite.
Un haïku sur l’hiver comporte donc toute la symbolique liée à cette saison : le froid, la neige, la glace, la tempête, le blizzard, etc. Le mot hiver peut aussi explicitement y figurer.
Les métaphores hivernales sont privilégiées, surtout celles qui trahissent une certaine sensation de froid ou de clarté diffuse.
La définition d’un vers en poésie réunit un aspect graphique et phonétique. Le vers commence par une majuscule, peut déborder sur plusieurs lignes et répond à un rythme spécifique, sa métrique, marqué par un nombre précis de syllabes.
Un vers de poésie peut être blanc, libre ou enjambé. L’enjambement répond aux règles techniques de la poésie classique, ce qui n’est pas le cas des deux autres formes.
Les vers blancs et libres correspondent à une vision résolument plus moderne de la poésie et procurent une certaine liberté de création, revendiquée par les poètes contemporains.
Voici quelques-uns des plus grands vers classiques de la poésie française :
Un vers impair est composé d’un nombre impair de syllabes. Ainsi, les vers d’une, trois, cinq, sept, neuf et onze syllabes sont des vers impairs.
Lorsqu’il s’agit de décrire la nature à la faveur du romantisme, les anglophones ne sont pas en reste. Voici les cinq plus beaux vers de la poésie britannique et américaine du XVIIe siècle :
Un sonnet italien est un poème de quatorze vers, dont les rimes sont embrassées dans les deux premiers quatrains (ABBA ABBA), et suivies pour les premiers vers des tercets (CCD EED). Les derniers vers des tercets riment entre eux.
L’écriture d’un haïku n’est pas chose aisée.
En effet, ce poème japonais répond à des exigences de forme et de sens qui rendent la tâche complexe. Sa structure, un vers de 7 syllabes encadré par deux vers de 5 syllabes, et la présence d’une césure dissimulent sous une forme courte, un contenu métaphorique.
L’utilisation des champs lexicaux des sentiments ou de la nature permettent de créer des images uniques et de concrétiser les émotions induites par l’aspect intrinsèquement contemplatif du poème. Une écriture sobre, mais expressive, loin des métaphores éculées, est de rigueur.
Le thème de la nature, centrale dans cet art poétique, est abordé dans toute son essentialité, son abstraction. Pour traduire le cycle perpétuel des saisons qui façonne cette nature, le recours aux cinq sens, le toucher, l’odorat, la vue, l’ouïe, voire le goût, est un artifice d’écriture essentiel.
« Correspondances », tiré du recueil Fleurs du mal de Charles Baudelaire, est l’un des plus beaux sonnets en alexandrins sur le thème de la nature.
L’alexandrin classique est un vers de douze syllabes, composé de deux parties de six syllabes, appelées hémistiches.
Un quatrain en alexandrins est une strophe de quatre vers de douze syllabes.
Un sonnet en alexandrins est un poème composé de quatre strophes de quatre vers, suivies de deux strophes de trois vers, lesquels sont tous des alexandrins.
Composé en 1920, « Nuit de neige », tiré du recueil Des vers de Guy de Maupassant, est l’un des plus beaux poèmes, écrit en alexandrins, sur le thème de l’hiver.
Composé en 1654, « Amitié Fidèle », tiré du recueil Poésies diverses de Nicolas Boileau, est l’un des plus célèbres sonnets de la poésie classique, écrit en alexandrins, sur le thème de l’amitié.
Le mot amour rime avec tous les mots dont la finale est également une rime en -our, tels que jour, détour, tambour, glamour, etc. Puisque la rime est un son, certains mots se terminant en -oure, comme bravoure, ainsi qu’en -ours, notamment discours, cours, recours, secours, riment aussi avec amour.
Le mot toi rime avec tous les mots dont la finale est également une rime en -oi, tels que moi, soi, quoi, pourquoi, loi, etc. Puisque la rime est un son, tous les mots se terminant en -oit ou en -oix, comme droit et choix, ainsi qu’en -oie, notamment joie, voie, soie, proie, riment aussi avec toi.
Le mot cœur rime avec les mots dont la finale est également une rime en -œur, tels que sœur, chœur et rancœur. Le mot cœur étant très utilisé au sein d’expressions, plusieurs d’entre elles riment aussi en –œur : notamment à contrecœur, par cœur, de tout cœur, en plein coeur, sans coeur, etc.
Puisque la rime est un son, certains mots se terminant en -eur, comme bonheur, valeur, honneur, pleur, erreur, et de nombreux autres, riment également avec cœur.
Le mot vie rime avec les mots dont la finale est également une rime en -vie, tels que survie, envie et ravie. Le mot vie étant très utilisé au sein d’expressions, plusieurs d’entre elles riment aussi en -vie : notamment à vie, pour la vie, double vie, prendre vie, etc.
Puisque la rime est un son, certaines formes de verbes dont la finale est une rime en -ir, notamment sorti, assouvi, parti ou choisi, riment aussi avec vie. Certaines finales en « i » ou -ie, comme ennui, folie, maladie, et beaucoup d’autres, sont autant de rimes possibles.