Pathos, ethos, logos sont des procédés rhétoriques qui, selon Aristote, lorsque savamment dosés et employés, sont les bases nécessaires à tout bon argumentaire.
- Le pathos est un appel aux émotions qui vise à convaincre le public par la voie affective et émotionnelle.
- L’ethos est un appel à l’autorité qui fait reposer la crédibilité du message sur le statut, l’expertise de l’orateur.
- Le logos est un appel à la logique qui mise sur la capacité de réflexion, de raisonnement logique de l’auditoire.
Continue reading: Que signifient pathos, ethos, logos ?
La principale différence entre ces deux figures de style concerne la présence ou non d’éléments de comparaison. La structure de la métaphore, « X est Y », n’utilise pas ces éléments, alors qu’ils sont essentiels à la construction de la comparaison : « X est comme Y », « X est plus … que Y », etc.
Continue reading: Quelle est la différence entre une comparaison et une métaphore ?
On retrouve un exemple d’asyndète dans le discours de Charles de Gaulle à Bayeux en 1946 :
« La France est seule, elle n’a pas d’allié, elle n’a pas de secours, elle est seule, mais elle a une telle foi dans sa destinée, une telle confiance dans sa force, qu’elle peut se relever, qu’elle peut encore vaincre ».
Dans cet extrait, l’asyndète est utilisée pour souligner la situation difficile de la France et renforcer la détermination du peuple français à se relever et à triompher malgré l’absence d’alliés.
Continue reading: Quel est un exemple d’asyndète ?
La polysyndète est l’opposé de l’asyndète. Elle consiste à utiliser de manière répétée des conjonctions telles que et, ou, mais, etc., de façon successive, même lorsque leur présence n’est pas nécessaire.
Contrairement à l’asyndète, qui omet les conjonctions, la polysyndète les ajoute intentionnellement pour obtenir un effet particulier, par exemple : Nous avons pris des sandwiches, et des chips, et des fruits, et des biscuits, et du soda pour notre pique-nique.
Continue reading: Quel est le contraire de l’asyndète ?
Selon la logique classique, il y a trois grandes sortes de syllogismes :
- Le syllogisme hypothétique ;
- Le syllogisme disjonctif ;
- Le syllogisme catégorique.
La différence entre ces trois types de syllogismes tient à la relation qu’entretiennent ses prémisses entre elles.
Continue reading: Combien y a-t-il de types de syllogismes différents ?
En littérature, un syllogisme reflète une logique formelle en présentant deux prémisses, souvent implicites, suivies d’une conclusion, renforçant ainsi la profondeur et la complexité d’un récit.
Par exemple, dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee, l’argument d’Atticus Finch selon lequel tous les humains naissent égaux, associé aux preuves de l’innocence de Tom Robinson, conduit à la conclusion que Tom devrait être acquitté.
Continue reading: Quelle est la définition littéraire du syllogisme ?
Parmi les synonymes possibles de syllogisme, on peut citer :
- argument formel ;
- argument déductif ;
- raisonnement déductif ;
- déduction logique ;
- inférence logique.
Continue reading: Quels sont les synonymes de syllogisme ?
Le mot syllogisme se prononce « si-lo-jism ».
En alphabet phonétique international, cela donne : \si(l).lɔ.ʒism\.
Continue reading: Comment prononce-t-on le mot syllogisme ?
« Il avait une mémoire photographique, mais elle n’a jamais été développée ».
Cet exemple de paronomase joue sur le double sens du mot « développé » qui peut à la fois signifier « apprendre de nouvelles choses » mais également faire référence au processus de développement d’une photographie.
Continue reading: Quel est un exemple de paronomase ?
Les jeux de mots, aussi appelés paranomase, ont plusieurs objectifs, selon le contexte :
- Divertir et amuser le public grâce à l’agencement des mots, des lettres ou des sons ;
- Rendre le langage plus intéressant, original et spirituel ;
- Permettre aux écrivains d’attirer l’attention sur certains aspects de leur travail, que ce soit les personnages ou les points clés de l’intrigue.
Continue reading: Quel est l’objectif des jeux de mots ?