Le syllogisme | Définition et exemples
Un syllogisme est « un raisonnement logique qui repose sur au moins trois propositions : deux prémisses (ou plus) qui, lorsqu’elles sont mises en relation, débouchent sur une conclusion ».
Les syllogismes expriment une déduction qui mène à des conclusions spécifiques à partir de principes généraux.
On rencontre tout particulièrement les syllogismes dans les sphères académiques et professionnelles, notamment dans les domaines scientifique et mathématique.
Cela dit, nous utilisons souvent le raisonnement syllogistique pour prendre des décisions dans la vie de tous les jours, bien que nous n’en ayons pas toujours conscience…
Qu’est-ce qu’un syllogisme ?
Les syllogismes sont des « raisonnements formels établis à partir de deux propositions initiales (au minimum) qu’on appelle les prémisses et d’une conclusion ». Il en existe plusieurs types, qui expriment tous une argumentation déductive.
Un syllogisme peut impliquer :
- l’expression de relations entre des catégories (syllogisme catégorique) ;
- l’exploration d’hypothèses (syllogisme hypothétique) ;
- ou encore un choix entre deux alternatives (syllogisme disjonctif).
Les syllogismes sont supposés aboutir à des conclusions irréfutables en s’appuyant sur deux prémisses de telle sorte que, si les deux sont vraies, la conclusion doit nécessairement en découler.
C’est à l’un des pères de la philosophie que nous devons l’invention du syllogisme : Aristote. Et cet apport n’a rien d’anecdotique… Ce mode de raisonnement a en effet joué un rôle essentiel dans le développement de la logique formelle, sans parler de l’élaboration de la philosophie occidentale…
Les principes du syllogisme
Un syllogisme n’est valide que si ses prémisses conduisent à sa conclusion, et ce sans objection possible.
Si un syllogisme présente un défaut structurel qui l’invalide, il commet une erreur formelle logique qu’on appelle un non sequitur.
Le raisonnement qui en découle est alors dit fallacieux.
Syllogisme : exemples
En philosophie, les syllogismes jouent un rôle important dans des domaines tels que la logique formelle, l’épistémologie (c’est-à-dire « l’étude de la connaissance ») et l’éthique (soit « l’étude des principes moraux »).
Le raisonnement syllogistique joue un rôle plus ou moins explicite dans de nombreux domaines académiques en dehors de la philosophie, parmi lesquels nous pouvons citer les mathématiques, les sciences et le droit.
Les principaux types de syllogismes
Les syllogismes sont divisés en trois catégories :
Les syllogismes disjonctifs
Un syllogisme disjonctif présente deux alternatives et tire une conclusion en fonction d’une question simple : laquelle est vraie et laquelle est fausse ?
Les syllogismes hypothétiques
Un syllogisme hypothétique (ou syllogisme conditionnel) implique une relation de causalité Si → Alors.
Les syllogismes catégoriques
Un syllogisme catégorique exprime une relation entre des items ou des catégories d’items.
La première prémisse énonce un principe général, tandis que la deuxième prémisse applique ledit principe à un exemple spécifique.
Questions fréquentes sur le syllogisme
- Comment prononce-t-on le mot syllogisme ?
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Le mot syllogisme se prononce « si-lo-jism ».
En alphabet phonétique international, cela donne : \si(l).lɔ.ʒism\. - Quelle est la définition littéraire du syllogisme ?
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En littérature, un syllogisme reflète une logique formelle en présentant deux prémisses, souvent implicites, suivies d’une conclusion, renforçant ainsi la profondeur et la complexité d’un récit.
Par exemple, dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee, l’argument d’Atticus Finch selon lequel tous les humains naissent égaux, associé aux preuves de l’innocence de Tom Robinson, conduit à la conclusion que Tom devrait être acquitté.
- Quels sont les synonymes de syllogisme ?
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Parmi les synonymes possibles de syllogisme, on peut citer :
- argument formel ;
- argument déductif ;
- raisonnement déductif ;
- déduction logique ;
- inférence logique.
- Combien y a-t-il de types de syllogismes différents ?
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Selon la logique classique, il y a trois grandes sortes de syllogismes :
- Le syllogisme hypothétique ;
- Le syllogisme disjonctif ;
- Le syllogisme catégorique.
La différence entre ces trois types de syllogismes tient à la relation qu’entretiennent ses prémisses entre elles.