Le point d’interrogation : usage et typographie
Le point d’interrogation (« ? ») est « un signe de ponctuation qu’on utilise afin de marquer une interrogation ».
On le retrouve principalement en fin de phrase.
Qu’est-ce qu’un point d’interrogation ?
Définition du point d’interrogation
Un point d’interrogation est « un signe de ponctuation qu’on appose en fin de phrase pour marquer une interrogation ou indiquer que l’on pose une question ».
Le dessin du point d’interrogation est : « ? ».
Son origine (et son apparence) lui vient de l’abréviation latine qo, elle-même tirée du nom quaestio qui signifie « question ».
À l’époque carolingienne, on plaçait le « q » minuscule au-dessus du « o », ce qui, de transformation graphique en transformation graphique, a fini par donner naissance à l’image du point d’interrogation telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Côté visuel, on le distingue facilement des autres signes de ponctuation à sa forme galbée.
Le point d’interrogation : quand l’utilise-t-on ?
Caractère omniprésent dans la langue, le point d’interrogation est un signe de ponctuation avec lequel nous sommes amenés à nous familiariser très tôt lorsque nous apprenons le français.
Mais s’il est le symbole final de la phrase interrogative par excellence, son usage ne se limite pas à ce rôle…
Le point d’interrogation, point d’orgue de la phrase interrogative directe
Dans la majorité des cas, le point d’interrogation termine une phrase interrogative, c’est-à-dire « un type de phrase employé afin de poser une question, de demander une information à son destinataire ».
Le point d’interrogation, mais aussi l’inversion du verbe et du sujet, indiquent une phrase interrogative directe.
À l’inverse, une phrase interrogative indirecte ne se termine pas par un point d’interrogation, car elle pose une demande de manière détournée.
Le point d’interrogation pour marquer l’incertitude
En parallèle, le point d’interrogation s’emploie pour marquer une intonation bien particulière : celle du doute et de l’incertitude. Et ce, même dans une phrase qui ne serait pas strictement interrogative.
Le point d’interrogation à la fin d’une phrase non verbale
Parfois, on retrouve le point d’interrogation à la fin d’une phrase non verbale. Dans ce cas, cette dernière marque le plus souvent un sentiment d’incrédulité, d’ignorance ou de curiosité.
Les règles typographiques à appliquer avec le point d’interrogation
Utiliser le point d’interrogation pour formuler une question s’avère très pratique, mais il est nécessaire d’avoir quelques règles de typographie en tête afin de l’écrire au mieux.
Le point d’interrogation : majuscule ou minuscule
Dans un texte en français constitué de plusieurs phrases, la phrase qui suit un point d’interrogation commence par une majuscule.
Néanmoins, cette règle comporte deux exceptions :
- Dans le cas d’un discours rapporté ou au sein d’une incise ;
- Lorsqu’il s’agit d’une énumération.
L’espace avant le point d’interrogation
En français, on met toujours une espace devant le point d’interrogation.
De plus, pour empêcher que le point d’interrogation soit séparé de la phrase qu’il ponctue en fin de ligne, on s’assure que cette espace soit une espace insécable.
Le point d’interrogation à l’envers
Le point d’interrogation à l’envers, aussi appelé point d’interrogation renversé ou point d’interrogation culbuté, est « un signe de ponctuation que l’on appose au début d’une proposition interrogative en complément du point d’interrogation standard ».
On le représente à l’aide du signe : « ¿ ».
Le point d’interrogation à l’envers se place au début d’une phrase pour signaler qu’elle est de nature interrogative.
Sa présence ne remplace en aucun cas celle du point d’interrogation standard, elle vient seulement la compléter.
Comment faire un point d’interrogation à l’envers ?
- Pour faire un point d’interrogation à l’envers sur Windows, on utilise le raccourci clavier Alt + 168.
- Pour faire un point d’interrogation à l’envers sur Mac, on utilise le raccourci clavier Alt/Option + Maj/Shift + ?.