Poésie : définition & exemples

Essentiellement orale à son origine, la poésie est considérée aujourd’hui comme un art écrit. Aux frontières de la musique, du théâtre et de la littérature, le genre poétique combine les sons, les rythmes et les mots pour peindre des images, susciter des émotions, distiller des sensations.

Poésie : Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Victor Hugo, « Printemps », Toute la lyre

Des troubadours aux slameurs, du sonnet italien au haïku japonais, la poésie française est un véritable mélange de genres et d’influences. Extrêmement codifié, mais inexorablement contestataire, l’art poétique se joue de sa propre tradition séculaire pour traverser les époques sans rien perdre de sa verve.

Poésie : définition

Art oratoire par excellence, la poésie est à l’origine un procédé de transmission orale. Les textes, proclamés ou chantés par les trouvères et les troubadours, sont parfois mis en musique ou simplement accompagnés de quelques notes.

Musiciens de langue d’oïl ou de langue d’oc, trouvères et troubadours sillonnent le royaume pour proclamer des vers. Ces « phrases » dictent le rythme, la longueur et la sonorité du poème, grâce aux rimes et aux différentes règles de composition, appelées métrique, du vers.

Artistes de talent, ces poètes ambulants ne savent toutefois ni lire ni écrire. La mémorisation des mots ne tient qu’à la longueur des vers, à la similarité phonétique de leurs rimes et au rythme spécifique des poèmes. Si, aujourd’hui, la poésie française est considérée comme un genre littéraire à part entière, c’est, étonnamment, en dépit de leur absence totale de littératie que les orateurs l’ont développée et maintenue.

Dans l’Antiquité, la poésie, bien qu’écrite, n’est nullement rimée ni versifiée : il s’agit fondamentalement d’un modeste texte manuscrit. Par ailleurs, à cette époque, toute production écrite est l’œuvre d’un poète, le mot grec poiētēs signifiant auteur.

Trois genres s’imposent alors : l’épique, le lyrique et le dramatique. De l’épopée héroïque, aux déclarations passionnées, ces genres sont devenus de véritables courants littéraires, repris par ailleurs par le théâtre classique, des tragédies grecques aux comédies de Molière.

Viennent ensuite les contraintes : l’utilisation du vers, notamment de l’alexandrin, avec un nombre spécifique de syllabes, les schémas de rimes, les différentes strophes, les divers formats, etc. Ces contraintes entrainent inévitablement une résistance, une force contraire, symbolisée par la prose et son vers libre, irrégulier et non rimé.

Amorcé par les poètes romantiques du XVIIIe siècle, puis repris par les symbolistes et les surréalistes, ce vent de révolte continue de souffler sur la poésie française et offre aux poètes contemporains une totale liberté de création.

Poésie : Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

[…]

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.

Paul Eluard, « Liberté », Poésie et vérité 1942

Ce poème, écrit et publié clandestinement en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, représente à lui seul le désir des Français de s’affranchir de l’occupation allemande.

À l’origine poème d’amour, l’auteur s’aperçoit que le seul nom qu’il veut écrire partout n’est pas celui d’une femme, mais d’un droit fondamental, dont il s’estime privé.

La personnification de La liberté est d’autant plus réussie qu’en la tutoyant, Paul Éluard la rend familière, tangible, tout simplement possible.

Poésie : histoire

Si certains ne jurent que par le vers, d’autres ne composent qu’en prose, forme poétique non versifiée, et se libère ainsi du décompte des syllabes, de la longueur des vers et du carcan des strophes.

D’abord chanté devant public, puis écrit pour être proclamé sur scène, le poème a traversé les époques et les modes. Art solitaire pour les romantiques, émancipateur pour les symbolistes et novateur pour les surréalistes, il se mue aujourd’hui encore pour revenir à la forme oralisée de ses débuts.

Voici quelques-uns des plus grands courants de la poésie française, en ordre chronologique :

  • La poésie du Moyen Âge :
    La poésie médiévale regroupe toutes les œuvres poétiques de l’époque, de la chanson de geste à la poésie courtoise. Poème épique par excellence, la chanson de geste narre les exploits de personnages historiques réels, bien qu’exagérément glorifiés. Cette poésie, orale et musicale, est à l’origine de la transmission séculaire, en différents dialectes, d’héroïques épopées nationales.
  • La poésie lyrique :
    Exaltée et romantique, la poésie lyrique est associée à l’expression des sentiments à travers les thèmes récurrents de l’amour, de la nature, de la mort ou de la vie. Dans la mythologie grecque, Orphée, poète et musicien, charme son auditoire grâce à sa verve et à sa lyre. Depuis, l’adjectif lyrique fait référence à cette poésie grecque, vibrante d’émotion et de passion. L’élégie, ou poésie élégiaque, désigne ces poèmes tendres et tristes, inspirés par la plainte de l’amant autant que par le désespoir du héros.
  • La poésie classique :
    En poésie française, le classicisme renvoie aux premiers poètes qui, inspirés par leurs homologues latins, versifient en français. Le passage d’une langue à l’autre transforme les pieds en syllabes et bouleverse le rythme des vers. François de Malesherbes et Nicolas Boileau s’emploient alors à codifier les règles de cette versification « à la française ».
    En réaction à ces nouvelles contraintes, Jean de La Fontaine revendique sa liberté de création dans ses Fables. Il y dépeint toutes les classes sociales de l’époque sous les traits d’animaux, dont les dialogues moralistes ont une portée infiniment humaniste.
    Autre courant poétique du XVIIe siècle, la poésie baroque est souvent associée au classicisme, bien qu’elle s’y oppose sur le fond par son côté fantasque et sensuel.
  • La poésie romantique :
    Associée aux mouvements intellectuels et artistiques de la première moitié du XIXe siècle, la poésie romantique s’inscrit en rupture du classicisme des siècles précédents. D’Alphonse de Lamartine à Victor Hugo, les poètes romantiques se libèrent des contraintes de la versification classique pour en repousser les limites et en explorer toutes les possibilités.
    Audacieux dans ses mots et visionnaire dans ses images, Victor Hugo reste le plus prolifique des poètes romantiques. Sa quête de musicalité le mènera à explorer tous les genres, en particulier celui de la poésie satirique, dans une œuvre résolument sociale et engagée.
  • La poésie symboliste :
    Ancrée dans un mouvement artistique plus large, la poésie symboliste pousse à l’extrême la mélancolie du romantisme. Cette contemplation méditative dérive vers le pessimisme et le défaitisme. Empreints de chagrin et de désespoir, les poèmes de Paul Verlaine, d’Arthur Rimbaud ou de Charles Baudelaire diluent les couleurs du  romantisme dans une prose noire, funeste, mais, curieusement, irradiante de beauté.
  • La poésie surréaliste :
    Réactionnaire par essence, la poésie surréaliste est à l’image du XXe siècle : éclatée dans la forme et violente dans les propos. À l’image des guerres mondiales, qui ont déconstruit les sociétés et marqué les esprits, les surréalistes désossent la poésie : ils font disparaitre les rimes, la ponctuation, la métrique du vers au profit d’une expressivité audacieuse, tantôt violente, tantôt tendre. Cette exubérance témoigne de leur quête désespérée d’une certaine modernité, garante de paix sociale. De Paul Éluard à Louis Aragon, les poètes surréalistes ont mis en mots leur dissidence politique dans une poésie irrationnellement intense, vibrante et vivante, dans une première moitié de siècle marquée par la guerre et la mort.
  • La poésie moderne :
    La singularité de la poésie contemporaine repose sur le retour aux origines musicales du genre. La deuxième moitié du XXe siècle est l’apanage des poètes musiciens. Boris Vian, Léo Ferré, Georges Brassens, mais également Félix Leclerc ou Jacques Brel dans le monde francophone, sont à la fois des auteurs, des compositeurs et des interprètes, dont les textes mélodieux et rimés, sont de véritables odes à la langue française.
    Dans un style plus urbain, la fin des années 90 voit également l’émergence du slam, des textes parfois improvisés, le plus souvent scandés ou chantés en public. Troubadours des temps modernes, les poètes contemporains rendent, à la poésie française, non pas toutes ses lettres, mais bien toutes ses notes de noblesse.

Du sonnet au slam ; de la prose au roman

Musiciens ambulants du Moyen Âge, les ménestrels chantent leurs vers à l’oreille, sans n’avoir jamais lu les notes ou les paroles. Les rimes et la métrique participent grandement au processus de mémorisation de ces artistes analphabètes, comme la très grande majorité de la société de l’époque.

Les premières traces de poèmes écrits remontent au IXe siècle. Ils sont composés en langue romane et non en latin, traditionnellement utilisé pour les textes religieux. Le roman est une forme de latin dite vulgaire, car moins prestigieuse que le latin classique. Chrétien de Troyes est l’un des premiers auteurs à composer ses vers en roman. Ses récits, à la frontière du réel et du fantastique, sont alors appelés des romans.

Dès le XIVe siècle, certains auteurs abandonnent les contraintes du vers pour écrire en prose. Le roman acquiert alors une toute nouvelle définition, on ne peut plus contemporaine : il devient une œuvre fictive, écrite en prose, qui met en scène dans un environnement spécifique des personnages réels ou imaginés.

Si d’autres poètes n’adhèrent pas tout à fait à la prose, ils ressentent néanmoins le besoin d’introduire un soupçon de nouveauté dans le genre poétique. Clément Marot, lettré et grand voyageur, importe d’Italie le sonnet, repris par Ronsard, Du Bellay et bien d’autres.

La forme du sonnet s’impose, mais, là encore, les alexandrins, les quatrains et les tercets finissent par lasser. Certains auteurs s’inspirent du roman pour dépoussiérer l’apologue, un récit moraliste mieux connu sous le nom de fable. Entre 1668 et 1694, Jean de La Fontaine en écrit plus de 230 qui exploitent l’imaginaire narratif du roman au moyen de vers libres et rimés.

La Cigale et la Fourmi : poésie
La Cigale, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’Oût, foi d’animal,
Intérêt et principal. »
La Fourmi n’est pas prêteuse :
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
– Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
– Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. »

Jean de La Fontaine, « La Cigale et la Fourmi », Fables

Les Fables de La Fontaine ont été apprises et récitées par des générations d’écoliers. Pourtant, ces histoires anthropomorphiques, où animaux et humains se confondent dans une morale universelle, se retrouvent autant sous la plume des fabulistes grecs ou romains que dans les contes et légendes des différentes cultures de tradition orale.

Si Le Corbeau et le Renard ou La Cigale et la Fourmi sont encore étudiés aujourd’hui, c’est que La Fontaine mêle, dans ses vers irréguliers, une ironie mordante sans jamais être grinçante, à un regard moraliste, mais jamais moralisateur.

La langue française est maniée avec brio, sinon virtuosité, dans ce qu’elle a de plus léger et d’aérien : la sonorité de ses rimes, de ses assonances et autres allitérations. Les vers chantent et les mots racontent.

À travers les dialogues de ses animaux-personnages, Jean de La Fontaine délivre sur un ton badin, presque trivial, un message d’un humanisme aussi profond que moderne, plus de quatre siècles après sa mort.

Le Corbeau et le Renard : poésie

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », Fables

Après la Renaissance, différents courants littéraires occuperont chacun à leur manière l’espace poétique. Les romantiques sublimeront la nature à la faveur de leur contemplation mélancolique ; les symbolistes noirciront de suie le tableau urbain et industriel que leur offre la fin du XIXe siècle ; les surréalistes déconstruiront l’art comme les guerres du début du XXe siècle ont déconstruit l’ordre mondial.

Le XXIe siècle voit apparaitre un genre nouveau, sous les traits du slam, une poésie orale et urbaine. Née à Chicago, elle est pratiquée sur scène, devant public, lors de joutes oratoires ou de concert. Scandés ou chantés, les vers sont libres, mais rimés, et les mots vont et viennent entre le moderne et l’ancien, le citadin et le rustique, la langue standard et l’argot.

Ni tout à fait rap, ni complètement prose, le slam, loin d’être novateur, rappelle finalement l’origine musicale, orale et publique de la poésie. Du ménestrel d’autrefois au slameur d’aujourd’hui, le genre poétique s’est réinventé au gré des époques, mais n’a jamais eu besoin de se moderniser. Le génie de la poésie, l’art d’utiliser des mots pour peindre le monde, est resté, lui, véritablement unique et parfaitement intact.

Poésie : composition

Pour composer un poème, il est essentiel d’en apprivoiser certains codes. La longueur et les types de vers, les schémas de rimes, le nombre de strophes sont autant de contraintes qui peuvent s’avérer très utiles pour amorcer la rédaction des premiers vers. Loin d’être paralysantes, elles peuvent au contraire servir de garde-fou et garantir la structure du poème.

Certaines structures peuvent sembler complexes à maîtriser et la brièveté d’un poème n’est pas garante de sa simplicité. Le haïku, poème japonais, se compose d’un verset de 17 syllabes de 3 vers, ce qui en fait le format le plus court du genre. Toutefois, ces quelques vers sont un concentré de contraintes, tant sur le plan de la forme (nombre de syllabes, césure, etc.) que du fond (thématique).

Poésie automne (haïku)
Un arbre qui pleure
Ses feuilles d’or chancelantes
Sanglots sous la pluie

La thématique (ou kigo en japonais) de l’automne est présentée ici par une structure syllabique de 17 syllabes réparties en trois lignes : un vers long de 7 syllabes, encadré de deux vers courts de 5 syllabes.

La présence d’une césure (ou kireji) après le deuxième vers marque une discontinuité physique et sémantique dans le poème.

Une fois la forme retenue, il faut définir le thème. Que ce soit une ode à la nature ou une déclaration d’amour, la thématique d’un poème est un point de départ incontournable pour mobiliser les éléments du champ lexical et élargir ainsi son choix de mots.

Le cancre : poésie
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

Jacques Prévert, « Le cancre », Paroles.

L’auteur a recours au champ lexical de l’école pour faire l’apologie, une fois n’est pas coutume, de l’école… buissonnière.

La quintessence de la poésie réside dans son expressivité, sa capacité à véhiculer un sens au-delà des mots. L’utilisation des figures de style, comme la métaphore, l’ellipse ou la périphrase, est essentielle pour transformer ces mots en images. Quelques aspects techniques comme l’enjambement, l’allitération, l’assonance ou l’apocope permettent aussi d’accélérer ou de ralentir le rythme du poème.

Poésie : bonne année
De résolutions en promesses,
Douze mois défilent, toujours, sans cesse
Des jours que l’on voudrait meilleurs,
Mais dont on n’voit pas la couleur.

Futur proche, présent absent,
On continue, au gré du vent,
De courir après l’temps perdu
Le même qui n’se rattrape plus.

Nouveau départ, ligne d’arrivée,
Histoire ancienne, amours fanées,
Une bonne santé, un monde meilleur,
Parce que l’argent n’fait pas le bonheur.

De résilience en heures de gloire
Mes meilleurs vœux pour chaque victoire
Et toute ma verve pour vous souhaiter
Une bonne et une heureuse année !

Enfin, si la poésie est avant tout un art oral, il n’empêche qu’un texte exempt de faute reste la meilleure façon de lui rendre hommage. La ponctuation en poésie répond à des règles strictes et quelque peu différentes de celle de l’univers narratif, en particulier pour l’emploi de la majuscule.

De plus, certains logiciels de correction, comme le correcteur d’orthographe de Quillbot, sont une aide bienvenue pour garder la cohérence syntaxique des vers. Certaines figures de style, telles que l’hyperbate, permettent des pirouettes syntaxiques audacieuses qui se doivent d’être parfaitement maîtrisées pour demeurer des exercices de style et non des fautes de syntaxe.

Questions fréquentes sur la poésie

Qu’est-ce que la poésie ?

Art oratoire avant tout, la poésie française puise ses racines dans la musique, mais se réclame également de l’univers narratif pour transmettre oralement et depuis des siècles mythes, contes et légendes.

Quelle est la plus belle poésie d’amour ?

Les poèmes de langue française sur le thème de l’amour sont légion. Sollicitant un aspect éminemment perceptif, ils peuvent difficilement être classés ou même évalués sur des critères esthétiques.

Toutefois, «Nous dormirons ensemble», du recueil, Le Fou d’Elsa, de Louis Aragon, est une véritable déclaration d’amour, transcendée par la banalité du quotidien et la simplicité des sentiments exprimés.

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