Bon ou bonne anniversaire | Orthographe

En français, le nom anniversaire est masculin. Lorsqu’il est précédé d’un adjectif, ce dernier s’accorde lui aussi au masculin. L’expression consacrée s’écrit donc bon anniversaire.

Bon anniversaire ou bonne anniversaire ?
  • Bon anniversaire, mon chéri !
  • Bon anniversaire à notre merveilleuse collègue !
  • Nous vous souhaitons un bon anniversaire de mariage !
  • Bonne anniversaire

Si l’on écrit toujours bon anniversaire, on prononce ce souhait en faisant une liaison entre les deux mots. Phonétiquement parlant, on entend alors « bonne anniversaire ».

Bon à l’écrit, mais bonne à l’oral, la formule bon anniversaire est le parfait exemple d’un phénomène tout à fait français : Fais ce que j’écris, mais pas ce que je dis…

Avis aux fêtards…
Si vous voulez être sûr que votre message d’anniversaire soit exempt d’erreur, confiez-le aux outils QuillBot. Le correcteur d’orthographe et le reformulateur de texte empêcheront vos maladresses graphiques et stylistiques de venir jouer les trouble-fête.

Le chat IA pourra répondre à toutes vos questions, surtout celles concernant l’invariabilité de trouble-fête et le pluriel des mots composés. Parce qu’avec eux, c’est loin d’être tous les jours la fête…

Bon anniversaire : souhait masculin

Bon anniversaire est une locution employée pour souligner une journée particulière, celle qui marque un événement passé, survenu à la même date.

Que ce soit une naissance ou un mariage, cette journée est traditionnellement célébrée par ce souhait, émis à l’intention des personnes concernées.

Composée d’un adjectif et d’un nom masculin singulier, cette locution s’écrit toujours au masculin singulier, soit bon anniversaire.

Bonne anniversaire ou bon anniversaire ?
  • Cette journée est aussi spéciale que toi : Bon anniversaire !
  • Vous célébrez aujourd’hui vos noces de diamant ! Bon anniversaire de mariage !
  • Je te souhaite une bonne journée et surtout un bon anniversaire !

Toutefois, en français, lorsqu’un mot se finit par une consonne et qu’il est suivi d’un mot commençant par une voyelle, une liaison phonétique intervient entre les mots.

Ainsi, le « n » final de bon, normalement muet, se prononce bel et bien devant le « a » initial d’anniversaire.

Malheureusement, ce phénomène de liaison est loin d’être systématique. Certaines locutions, construites avec la préposition « à », ne présentent pas cette particularité phonétique.

On dit bon ou bonne anniversaire ?
  • Un bon anniversaire,
  • À bon entendeur,
  • De bon augure.
  • Il n’est bon à rien !
  • Tout est bon à prendre.
  • Le reste est bon à jeter.

Explication :

Si l’on entend « bonne anniversaire », « bonne entendeur » et « bonne augure », ce n’est pas le cas des locutions où bon est suivi d’un groupe prépositionnel, composé d’un verbe à l’infinitif. Dans ces cas, le « n » final de bon reste muet.

Cette anomalie phonétique est contrainte par la fonction de l’adjectif. Ce dernier se rapporte au sujet placé avant bon, variable en genre et en nombre. La position, antéposée ou postposée, du nom auquel se rapporte l’adjectif influence donc sa prononciation.

  • Elle n’est bonne à rien !
  • Toute nouvelle idée est bonne à prendre.
  • Cette ferraille est bonne à jeter.

Si vous hésitez encore entre bonne ou bon anniversaire, remplacez l’adjectif bon par joyeux et souhaitez donc un Joyeux anniversaire à vos proches. Mieux encore, souhaitez-leur bonne fête comme on le fait au Québec !

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Bâteau ou bateau | Orthographe

Ne vous laissez pas mener en bateau par un accent circonflexe : le mot bateau n’en possède pas !

Bateau ou bâteau ?
  • J’ai un bateau, mais j’ai le mal de mer dès que je navigue !
  • Tu devrais mettre un store bateau sur cette fenêtre.
  • Beaucoup de trottoirs n’ont pas de bateau et circuler en fauteuil est tout un défi !

Quelle que soit sa classe grammaticale ou sa définition, le mot bateau ne prend jamais d’accent circonflexe. Cependant, deux paronymes ont tendance à induire les locuteurs en erreur.

Certes, tout le monde n’a pas le pied marin, mais il est grand temps pour les matelots francophones d’arrêter de naviguer à vue et de se remettre à flot… de paroles !

Avis à tous les naufragés du français…
Vous pensez avoir manqué le bateau en matière d’orthographe, de grammaire ou de  conjugaison ? Pas de panique, les outils d’aide à la rédaction sont de véritables bouées de sauvetage.

Le correcteur d’orthographe réparera vos coquilles (de noix) et le reformulateur de texte fera chavirer le cœur de vos lecteurs !

Qui plus est, le chat IA répondra à toutes vos questions, même les plus bateau, et vous évitera de ramer à contre-courant…

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Un tique ou une tique | Orthographe

Inutile de chercher des poux à une tique : ce mot est toujours féminin !

Un ou une tique ?
  • La tique est un parasite qui mord et suce le sang de ses proies.
  • Visible à l’œil nu, une tique gorgée de sang fait plus d’un centimètre de diamètre.
  • La morsure de la tique n’est bénigne ni pour l’homme ni pour l’animal.
  • Ne relâchant sa proie qu’une fois rassasiée, elle peut transmettre des maladies.

Parasite acarien nuisible, la tique fait l’objet d’une prévention accrue depuis la fin des années 1970 et la découverte de la maladie de Lyme.

Loin d’être inoffensive, la tique fait mentir un adage bien connu : pour une fois, c’est bien la petite bête qui risque de manger la grosse…

Avis aux phobiques de la grammaire…
Si vous craignez moins les petites bêtes que l’orthographe et la conjugaison du français, les outils QuillBot d’aide à la rédaction vous aideront à vaincre votre phobie.

Le correcteur orthographique se chargera de corriger vos imprécisions langagières et le reformulateur de textes transformera vos textes écrits en œuvres littéraires.

Le chat IA pourra même vous aider à choisir entre une tique ou un tic, son homophone. Avouez que désormais la lecture de cet article vous démange…

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Dans le cas échéant ou le cas échéant | Orthographe

En français, le cas échéant est une locution figée, signifiant si l’éventualité se présente.

On la retrouve fréquemment précédée, à tort, de la préposition dans. En effet, le participe présent du verbe défectif échoir transforme cette formule en pléonasme.

Le cas échéant ou dans le cas échéant ?
  • Son renvoi aurait lieu, le cas échéant, après la séance du Conseil.
  • Son renvoi, s’il avait lieu, prendrait effet après la séance du Conseil.
  • Advenant son renvoi, il aurait lieu après la séance du Conseil.
  • Son renvoi aurait lieu, dans le cas échéant, après la séance du Conseil.

Locution figée, pléonasme, verbe échoir, toutes ces notions méritent, en toute logique, une petite explication sémantique, voire une réhabilitation proprement linguistique…

Avis aux défenseurs de la norme…
En français, la frontière entre la norme et l’erreur est parfois fine, voire parfaitement invisible. Heureusement, les outils d’aide à la rédaction QuillBot s’avèrent des assistants rédactionnels précieux.

Le correcteur orthographique révise votre prose avec minutie et le reformulateur de textes transforme vos pléonasmes en tautologies volontaires.

Vous pouvez aussi poser vos questions au chat IA, ou encore apprécier l’article ci-dessous, et même le commenter le cas échéant

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Malgré ou malgrés | Orthographe

Malgré est une préposition invariable qui ne change jamais de forme, peu importe ce qu’elle introduit.

Malgrés ou malgré ?
  • Malgré nos remontrances, elle n’en fait toujours qu’à sa tête !
  • Malgré toutes ces années, ils ne nous ont pas oubliés.
  • Il recevait la visite de sa mère, qui continuait, malgré tout, de l’aimer.
  • Elle l’avait séduit malgré elle, comme par défaut, et presque malgré lui.

Malgré tout, et surtout malgré le fait que hormis soit aussi une préposition, malgré ne prend jamais de « s ».

Et si, parmi vous, certains se disent que « malgrés » n’est pas français, sachez que personne n’est à l’abri d’une erreur, à l’insu de son plein gré…

Avis à tous ceux qui ne trouvent pas le français à leur gré…
Malgré, hormis et parmi sont des prépositions invariables, mais dont la finale diffère.

Il y a donc fort à parier que vous saurez gré aux outils d’aide à la rédaction QuillBot, comme le correcteur d’orthographe ou le reformulateur de texte, de corriger votre prose de gré, et surtout de force.

Le chat IA peut également orienter votre rédaction au gré de vos questions, mais ne fera rien contre votre gré. L’intelligence artificielle s’impose bon gré, mal gré ; à nous d’en faire une transaction de gré à gré

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Le ou la covid | Orthographe

Dès décembre 2019, la pandémie de Covid-19 a instantanément modifié nos vies et notre lexique. De nouveaux mots sont entrés dans la langue française à vitesse grand V… comme virus.

La covid ou le covid ?
  • Extrait du site de l’Académie française :

« On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie. […] Il n’en reste pas moins que l’emploi du féminin serait préférable et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour redonner à cet acronyme le genre qui devrait être le sien. »

  • Extrait du Grand dictionnaire terminologique, de l’Office québécois de la langue française :

« Les sigles étrangers prennent généralement le genre qu’aurait en français le mot de base qui les compose. En vertu de cette règle, COVID‑19 est de genre féminin, car dans la forme longue du terme français, maladie à coronavirus 2019, le mot de base est maladie. »

Au Québec comme en France, les autorités langagières recommandent l’utilisation du féminin, conforme aux règles de composition des acronymes.

Mais au-delà d’une simple hésitation grammaticale entre la ou le covid, ce mot résume à lui seul tout le pouvoir de l’usage sur la norme prescriptive et celui grandement exagéré de certaines institutions…

Avis aux gardiens du bon usage…
En matière de langue, il y a l’usage et il y a la norme. Quand les deux s’accordent, tout va bien. Quand le deuxième décide le contraire du premier, les choses se compliquent et complexifient inutilement une grammaire déjà particulièrement obscure…

Heureusement, les outils QuillBot d’aide à la rédaction, comme le correcteur orthographique ou le reformulateur de texte, obéissent à la norme prescriptive. S’ils savent relever vos coquilles et proposer une alternative à vos structures de phrases, ils vous laisseront toujours le dernier mot.

Obéir ou désobéir à une norme, quelle qu’elle soit, relève de l’humain et non de la machine. Les outils de l’IA proposent, mais ce sont les locuteurs qui, depuis toujours, disposent…

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Plus tôt ou plutôt | Orthographe

L’homophonie, la ressemblance phonétique entre les mots, est l’une des principales sources d’erreurs dans les écrits des francophones. Les adverbes plus tôt et plutôt en sont le parfait exemple.

Plutôt ou plus tôt ?
  • Plus tôt = locution adverbiale de temps, signifiant avant ou rapidement :
    • Il devait arriver plus tôt, mais il a eu un empêchement.
    • Cette information doit être transmise au plus tôt.
  • Plutôt = adverbe comparatif, signifiant de préférence ou passablement :
    • Elle mangeait plutôt lentement pour ne pas avoir à me répondre.
    • J’apprécierais plutôt que tu surveilles les enfants.

Si plus tôt est une question de temps, plutôt exprime un degré de comparaison. Mais comparaison n’est pas raison, et mieux vaut comprendre la raison à l’origine de la confusion des adverbes plutôt plus tôt que trop tard…

Avis aux amateurs de Pluto…
Si les adverbes plus tôt et plutôt ne vous évoquent que le compagnon de Mickey, l’utilisation des outils d’aide à la rédaction QuillBot peut s’avérer particulièrement indiquée.

Le correcteur d’orthographe choisira pour vous le bon adverbe et le reformulateur de texte fera varier la structure de vos phrases.

Puisque la femme est l’avenir de l’homme, mais que le chien est son meilleur ami, vous pouvez aussi demander au chat IA si Mickey devrait jurer fidélité à Minnie plutôt qu’à Pluto. Après tout, il n’est pas exclu que Mickey puisse faire bande à part… de sa propre bande !

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Autant pour moi ou au temps pour moi

Au temps pour moi est une expression figée qui signifie que l’on a commis une erreur. Loin de faire acte de repentance, elle évite d’avoir à présenter ses excuses.

Au temps pour moi ou autant pour moi : exemples
  • Au temps pour moi = je me suis trompé(e)
  • Je pensais que tu avais fini, au temps pour moi.
  • J’ai oublié, au temps pour moi.
  • Autant pour moi = quantité et comparaison
  • Vous en feriez autant pour moi.
  • Qu’il souffre autant pour moi me laisse indifférente.

Autant pour moi est une locution qui peut être utilisée dans différents contextes. Elle exprime, grâce à l’adverbe autant, à la fois une quantité et une comparaison.

Homophones, ces deux locutions sont facilement confondues par les locuteurs. Et comme souvent en français, l’étymologie populaire s’est emparée de la question pour justifier les graphies au moyen d’explications quelque peu fabuleuses…

Avis aux rédacteurs désolés…
Écrire Au temps pour moi sans faute grâce au correcteur orthographique QuillBot est une chose ; présenter ses excuses en est une autre…

Si vous n’avez pas les mots pour vous faire pardonner, le chat IA vous aidera à formuler des excuses sincères et le reformulateur de texte pourra même les réitérer.

Mais n’espérez pas vous en sortir à si bon compte : les plus belles paroles font souvent de bien piètres excuses…

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Améliorer son orthographe | 6 conseils et astuces

Ah, la faute d’orthographe… celle-là même que tout le monde fait, et dont personne ne se vante jamais ! Si l’erreur est humaine, la faute d’orthographe, elle, est toujours associée à un défaut d’attention ou, pire, à un manque d’intelligence.

Elle est crime, péché, sacrilège. Elle est honteuse, impardonnable, grossière. Elle discrédite un commentaire, invalide une candidature, déconsidère une personne. Elle témoigne à elle seule d’une croyance très francophone : une langue belle et pure que la faute viendrait irrémédiablement entacher.

Pourtant, avec une orthographe non transparente et une grammaire lacunaire, la maîtrise du code écrit n’est certainement pas chose aisée. En français, les réviseurs révisent les réviseurs, parce que même les rédacteurs les plus habiles (traducteurs, journalistes, enseignants, etc.) ne sont pas des machines.

Et malgré ce manque de maîtrise collective, l’orthographe de chacun est l’objet de critiques, de jugements et de reproches. Ces appréciations subjectives sont monnaie courante et seule une orthographe soignée permet d’y échapper.

À défaut d’expier toutes vos fautes, ces quelques conseils et astuces vous permettront peut-être de remédier au Mal, et de faire de vos mots, non pas une arme, mais une armure…

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Sa va ou ça va | Orthographe

Pronom démonstratif, ça remplace cela dans la langue familière. En tant que pronom, il commande l’accord du verbe aller dans l’expression ça va.

Sa va ou ça va ?
Seule la forme ça va est grammaticalement correcte.

  • Comment ça va ?
  • Allô, c’est moi, ça va ?
  • Comment sa va ?
  • Allô, c’est moi, sa va ?

Déterminant possessif, sa peut uniquement précéder un adjectif ou un nom commun, et non un verbe. Autrement dit, « sa va » est une forme impossible d’un point de vue grammatical.

Bien plus utile qu’on ne le croit, la locution ça va se porte plutôt bien…

Avis aux étourdis…
À l’écrit, les homophones font partie des erreurs les plus fréquentes. Cela dit, deux mots qui se prononcent de la même façon, mais ne s’écrivent pas à l’identique, ressemblent davantage à un piège machiavélique qu’à une exigence linguistique.

Heureusement, les outils d’aide à la rédaction QuillBot, comme le correcteur orthographique ou le reformulateur de textes, vous aideront à éviter tous les autres pièges redoutables tendus par la langue française et son génie diabolique…

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